Programme de rétablissement de la population boréale du caribou des bois au Canada [proposition] - 2011 : Annexe F-1

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

19 154 033 ha

Taille de la population

Inconnue

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

4 213 887 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

19 154 033 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

4 213 887 ha (22%)

C) Habitat essentiel2

12 450 121 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines de la taïga.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts matures (pin gris, épinette, mélèze laricin) de plus de 100 ans et habitat coniférien ouvert. Vastes superficies de tourbières à épinette et de fondrières de mousse avec préférence pour les bogs plutôt que les fens, et forêts d’épinettes noires en milieu sec et dans les basses terres avec une abondance de lichens et la présence de mousse et de cypéracées.
Zones planes avec petits arbres et saules, collines et zones en altitude.

Mise bas

Forêts de conifères ouvertes, toundra parsemée de mottes de gazon, petits arbustes, habitat riverain, brûlis récents, versants sud et ouest, collines et zones en altitude.
Fondrières de mousse, marais et zones situées à proximité des sources d’eau. Caribou observé sur de petites îles composées de forêts matures d’épinettes noires et de forêts mixtes dans des tourbières, dans d’anciens brûlis à la lisière des milieux humides, dans des taillis d’aulnes comportant une abondance d’eau stagnante et sur les rives des lacs.

Élevage

Fondrières de mousse ou zones avec accès à des fondrières de mousse, prés ouverts en altitude situés à proximité des plans d’eau (lacs et cours d’eau) et des zones de buissons mixtes.Forêts ouvertes de conifères comportant une abondance de lichens, petits arbustes, habitat riverain, toundra parsemée de mottes de gazon, habitat à la végétation clairsemée, brûlis récents et versant ouest.
Anciens brûlis et vestiges de forêts non brûlées avoisinantes sélectionnés à la fin du printemps et au début de l’été.

Saison du rut

Forêts ouvertes de conifères et forêts mixtes, petits arbustes, habitat riverain, toundra parsemée de mottes de gazon, brûlis récents et versant ouest. Utilise encore des fondrières de mousse avec lichens terrestres et cypéracées, des zones de buissons mixtes et des zones en altitude.
Brûlis en cours de régénération et habitat à la végétation clairsemée.

Hiver

Forêts ouvertes de conifères (épinette noire et pin) qui offrent une couverture adéquate avec une abondance de lichens, de zones riveraines. Des caribous sont observés dans les fondrières de mousse au début de l’hiver.
Forêts d’épinettes et de lichens, zones régénérées après un incendie, habitat à la végétation clairsemée, habitat herbacé et à grands arbustes et sphaigne avec épinettes clairsemées.
À mesure que l’épaisseur de la neige augmente, le caribou demeure plus souvent dans les zones densément boisées de pins ou d’épinettes noires comportant des lichens suspendus, où se maintient un accès à des zones ouvertes de végétation mixte pour s’alimenter au sol.

Déplacements

Les femelles se montrent très fidèles aux sites de mise bas d’une année sur l’autre (c.-à-d. dans un rayon de 14,5 km).
Les tendances d’utilisation de nombreux caribous changent en fonction des préférences saisonnières, dans les grandes superficies présentant différents milieux.
Les taux de mouvement augmentent pendant la saison du rut et atteignent leur maximum en hiver.

Évitement

Évite l’habitat de lisière.
Évite les forêts mixtes fermées et l’eau pendant la période de mise bas.
Évite les forêts caducifoliées fermées et les forêts mixtes pendant l’été et l’automne. Les forêts fermées de conifères peuvent être évitées en hiver, mais elles sont utilisées à mesure que la neige s’accumule. Le caribou peut éviter l’eau à l’automne, bien qu’on signale l’avoir observé à proximité de plans d’eau ou traversant ceux-ci. Évite les peuplements forestiers de moins de 10 ans pendant l’été.
Évite les routes (y compris les routes d’hiver), les bandes défrichées et les zones de bogs ouverts. Le caribou ne fréquente pas les zones brûlées du milieu à la fin de l’hiver, même comme corridors de déplacement.
Évite les fondrières de mousse de faible altitude et humides du milieu à la fin de l’hiver.

Une faible portion de l’habitat du caribou boréal dans son aire de répartition nordique des Territoires du Nord-Ouest se situe dans l’écozone du Bas-Arctique et dans celle de la Taïga de la Cordillère. Actuellement, il n’existe aucune information sur l’utilisation de l’habitat par le caribou boréal dans ces deux écozones ou sur les caractéristiques biophysiques de ces écozones. Les caractéristiques biophysiques de l’écozone de la Taïga des plaines serviront à décrire le type d’habitat requis pour déterminer l’habitat essentiel du caribou boréal dans les écozones du Bas-Arctique et de la Taïga de la Cordillère.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.


Type de perturbation et superficie :
Zones brûlées = 18%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 5%
Perturbations totales de l'habitat = 22%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

2 487 894 ha

Taille de la population

430

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

621 974 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Non autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

2 487 894 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

621 974 ha (25%)

C) Habitat essentiel2

1 617 131 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines boréales.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) au dernier stade de succession (plus de 50 ans), tourbières arborées, fondrières de mousse ou bogs, utilisation d’îles sèches dans les fondrières de mousse avec abondance de lichens. Terrains montagneux ou zones en altitude, petits lacs.
Se limite principalement aux complexes de tourbières.
Altitudes de 1 135 m.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Bogs et forêts matures, ainsi qu’îles et petits lacs choisis pour la mise bas.
Les tourbières et les peuplements forestiers dominés par l’épinette noire et les peuplements d’épinettes noires des basses terres dans les fondrières de mousse sont utilisés pour la mise bas.

Élevage

Peuplements forestiers de plus de 50 ans.
Les forêts d’épinettes noires ou de pins gris en milieu sec; les peuplements d’épinettes noires, les jeunes pins gris et les tourbières ouvertes et arborées et les fondrières de mousse dans les basses terres sont aussi sélectionnés durant l’été. Utilisation des lichens et de la végétation basse des fondrières de mousse.
Dans certaines zones, les sites comportant une abondance de lichens sont sélectionnés durant l’été.

Saison du rut

Forêts matures.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées et fondrières de mousse dans les basses terres sélectionnés durant l’été.

Hiver

Tourbières, bogs et fens arborés et complexes de fens ouverts avec plus de 50 % de couverture de tourbière comportant une abondance de lichens.
Utilisation de petits lacs et d’affleurements rocheux sur les lacs pour l’accès aux lichens.
Forêts matures de plus de 50 ans.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées dans les basses terres.

Évitement

Évite les habitats secs et les fens, les peuplements dominés par le peuplier faux-tremble, les peuplements non matures et les grands cours d’eau pendant toute l’année.
Évite les habitats de type matriciel, y compris les zones comprenant une abondance d’arbustes, les habitats perturbés/fragmentés, les peuplements forestiers à dominance de feuillus/d’arbres à feuilles caduques et l’habitat de lisière.
Évite les brûlis récents, les routes principales, les lignes sismiques, les emplacements de puits et les zones ayant une forte densité de blocs de coupe.
Évite l’eau.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 18%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 8%
Perturbations totales dans l'habitat = 25%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

357 425 ha

Taille de la population

100-150

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

92 931 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

  1. A) Superficie de l’aire de répartition

357 425 ha (100%)

  1. B) Perturbations totales de l’habitat1

92 931 ha (26%)

  1. C) Habitat essentiel2

232 326 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines boréales.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) au dernier stade de succession (plus de 50 ans), tourbières arborées, fondrières de mousse ou bogs, utilisation d’îles sèches dans les fondrières de mousse avec abondance de lichens. Terrains montagneux ou zones en altitude, petits lacs.
Se limite principalement aux complexes de tourbières.
Altitudes de 1 135 m.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Bogs et forêts matures, ainsi qu’îles et petits lacs choisis pour la mise bas.
Les tourbières et les peuplements forestiers dominés par l’épinette noire et les peuplements d’épinettes noires des basses terres dans les fondrières de mousse sont utilisés pour la mise bas.

Élevage

Peuplements forestiers de plus de 50 ans.
Les forêts d’épinettes noires ou de pins gris en milieu sec; les peuplements d’épinettes noires, les jeunes pins gris et les tourbières ouvertes et arborées et les fondrières de mousse dans les basses terres sont aussi sélectionnés durant l’été. Utilisation des lichens et de la végétation basse des fondrières de mousse.
Dans certaines zones, les sites comportant une abondance de lichens sont sélectionnés durant l’été.

Saison du rut

Forêts matures.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées et fondrières de mousse dans les basses terres sélectionnés durant l’été.

Hiver

Tourbières, bogs et fens arborés et complexes de fens ouverts avec plus de 50 % de couverture de tourbière comportant une abondance de lichens.
Utilisation de petits lacs et d’affleurements rocheux sur les lacs pour l’accès aux lichens.
Forêts matures de plus de 50 ans.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées dans les basses terres.

Évitement

Évite les habitats secs et les fens, les peuplements dominés par le peuplier faux-tremble, les peuplements non matures et les grands cours d’eau pendant toute l’année.
Évite les habitats de type matriciel, y compris les zones comprenant une abondance d’arbustes, les habitats perturbés/fragmentés, les peuplements forestiers à dominance de feuillus/d’arbres à feuilles caduques et l’habitat de lisière.
Évite les brûlis récents, les routes principales, les lignes sismiques, les emplacements de puits et les zones ayant une forte densité de blocs de coupe.
Évite l’eau.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 7%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 20%
Perturbations totales de l'habitat = 26%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

628 938 ha

Taille de la population

200-225

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

176 103 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

  1. A) Superficie de l’aire de répartition

628 938 ha (100%)

  1. B) Perturbations totales de l’habitat1

176 103 ha (28%)

  1. C) Habitat essentiel2

408 810 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines boréales.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) au dernier stade de succession (plus de 50 ans), tourbières arborées, fondrières de mousse ou bogs, utilisation d’îles sèches dans les fondrières de mousse avec abondance de lichens. Terrains montagneux ou zones en altitude, petits lacs.
Se limite principalement aux complexes de tourbières.
Altitudes de 1 135 m.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Bogs et forêts matures, ainsi qu’îles et petits lacs choisis pour la mise bas.
Les tourbières et les peuplements forestiers dominés par l’épinette noire et les peuplements d’épinettes noires des basses terres dans les fondrières de mousse sont utilisés pour la mise bas.

Élevage

Peuplements forestiers de plus de 50 ans.
Les forêts d’épinettes noires ou de pins gris en milieu sec; les peuplements d’épinettes noires, les jeunes pins gris et les tourbières ouvertes et arborées et les fondrières de mousse dans les basses terres sont aussi sélectionnés durant l’été. Utilisation des lichens et de la végétation basse des fondrières de mousse.
Dans certaines zones, les sites comportant une abondance de lichens sont sélectionnés durant l’été.

Saison du rut

Forêts matures.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées et fondrières de mousse dans les basses terres sélectionnés durant l’été.

Hiver

Tourbières, bogs et fens arborés et complexes de fens ouverts avec plus de 50 % de couverture de tourbière comportant une abondance de lichens.
Utilisation de petits lacs et d’affleurements rocheux sur les lacs pour l’accès aux lichens.
Forêts matures de plus de 50 ans.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées dans les basses terres.

Évitement

Évite les habitats secs et les fens, les peuplements dominés par le peuplier faux-tremble, les peuplements non matures et les grands cours d’eau pendant toute l’année.
Évite les habitats de type matriciel, y compris les zones comprenant une abondance d’arbustes, les habitats perturbés/fragmentés, les peuplements forestiers à dominance de feuillus/d’arbres à feuilles caduques et l’habitat de lisière.
Évite les brûlis récents, les routes principales, les lignes sismiques, les emplacements de puits et les zones ayant une forte densité de blocs de coupe.
Évite l’eau.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 10%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 19%
Perturbations totales de l'habitat = 28%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

565 044 ha

Taille de la population

100-125

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

135 611 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

  1. A) Superficie de l’aire de répartition

565 044 ha (100%)

  1. B) Perturbations totales de l’habitat1

135 611 ha (24%)

  1. C) Habitat essentiel2

367 297 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 10%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 14%
Perturbations totales de l'habitat = 24%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

14 958 322 ha

Taille de la population

775-1585

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

4 188 330 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

14 958 322 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

4 188 330 ha (28%)

C) Habitat essentiel2

9 722 909 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre-ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Milieux secs de conifères matures et basses terres dominées par les conifères ou le mélèze laricin.
Tourbières et fondrières de mousse dominées par les conifères ou le mélèze laricin avec une abondance de lichens arboricoles, peuplements de conifères matures en milieu sec avec une abondance de lichens terrestres et zones rocheuses avec arbres clairsemés.
Altitude de 300 m. Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée. Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides boisés ou bogs arborés, anciens brûlis, conifères clairsemés et épinettes denses. Présence nécessaire de lichens.
Tourbières, collines rocheuses présentant de grandes zones de mousses, îles boisées et rivages des grands lacs sélectionnés pendant la mise bas.
Forêts de pins gris ou de pins gris et épinettes noires également utilisées pour la mise bas.

Élevage

Tourbières avec îles boisées, îles et rivages sélectionnés pendant l’été.
Peuplements forestiers matures et denses.

Saison du rut

Bogs semi-ouverts et ouverts et milieux secs de conifères matures sélectionnés pendant la saison du rut. Les lichens terrestres et arboricoles, les cypéracées et les arbustes éricoïdes de bogs (Andromeda glaucophylla, Chamaedaphne calyculata, Kalmia polifolia, Ledum groenlandicum) constituent des sources importantes de nourriture.

Hiver

Peuplements de conifères matures.
Zones présentant une forte proportion de lacs (plus de 5 à 100 ha) avec des rivages complexes.
Le caribou s’alimente dans des zones comportant une abondance de lichens et moins d’arbustes dans des peuplements de pins gris et d’épinettes noires présentant des densités et des surfaces terrières faibles et une hauteur peu élevée.
Le caribou sélectionne des bogs ouverts, des crêtes rocheuses avec pins gris intermédiaires à matures, des habitats de pins gris avec lichens et lacs. Toutefois, il se déplace vers les crêtes à pin gris dans les peuplements de conifères matures avec lichens lorsque les conditions hivernales l’empêchent de chercher sa nourriture dans les bogs.
Les blocs erratiques avec des lichens arboricoles, des lichens terrestres, des cypéracées et des éricacées constituent une importante source de nourriture.

Déplacements

Déplacements principalement dans les forêts de conifères, en évitant les habitats ouverts (p. ex., lacs, zones perturbées, etc.) lors de la migration de l’habitat d’été à l’habitat d’hiver.
Utilisation des lacs gelés pour les déplacements pendant l’hiver et le printemps, dans certains cas pour atteindre les îles pour la mise bas.
La migration du printemps ne se limite pas à des parcours précis.
Certains individus peuvent se déplacer sur une distance de 100 km durant la saison du rut. Le caribou s’est déplacé de 8 à 60 km après le début des opérations d’exploitation forestière.

Évitement

Évite les fens à couvert arbustif élevé pendant la mise bas.
Évite les fens à mélèze laricin pendant la période suivant la mise bas.
Pendant l’hiver, évite les peuplements au stade pionnier, les peuplements mixtes de résineux et les zones présentant des arbres que le vent a fait tomber.
Évite également la glace vésiculaire, les zones enneigées de plus de 65 cm d’épaisseur et les zones où la dureté de la croûte de neige est supérieure à 400 g/cm² pendant l’hiver.
Le caribou utilise des zones immédiatement après un incendie, mais évite progressivement ces zones à mesure que le temps passe.
Évite les zones où l’exploitation forestière est en cours.
Évite les routes.

Tableau 3: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines boréales.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) au dernier stade de succession (plus de 50 ans), tourbières arborées, fondrières de mousse ou bogs, utilisation d’îles sèches dans les fondrières de mousse avec abondance de lichens. Terrains montagneux ou zones en altitude, petits lacs.
Se limite principalement aux complexes de tourbières.
Altitudes de 1 135 m.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Bogs et forêts matures, ainsi qu’îles et petits lacs choisis pour la mise bas.
Les tourbières et les peuplements forestiers dominés par l’épinette noire et les peuplements d’épinettes noires des basses terres dans les fondrières de mousse sont utilisés pour la mise bas.

Élevage

Peuplements forestiers de plus de 50 ans.
Les forêts d’épinettes noires ou de pins gris en milieu sec; les peuplements d’épinettes noires, les jeunes pins gris et les tourbières ouvertes et arborées et les fondrières de mousse dans les basses terres sont aussi sélectionnés durant l’été. Utilisation des lichens et de la végétation basse des fondrières de mousse.
Dans certaines zones, les sites comportant une abondance de lichens sont sélectionnés durant l’été.

Saison du rut

Forêts matures.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées et fondrières de mousse dans les basses terres sélectionnés durant l’été.

Hiver

Tourbières, bogs et fens arborés et complexes de fens ouverts avec plus de 50 % de couverture de tourbière comportant une abondance de lichens.
Utilisation de petits lacs et d’affleurements rocheux sur les lacs pour l’accès aux lichens.
Forêts matures de plus de 50 ans.
Forêts d’épinette noires ou de pins gris en milieu sec; peuplements d’épinettes noires, jeunes pins gris et tourbières ouvertes et arborées dans les basses terres.

Évitement

Évite les habitats secs et les fens, les peuplements dominés par le peuplier faux-tremble, les peuplements non matures et les grands cours d’eau pendant toute l’année.
Évite les habitats de type matriciel, y compris les zones comprenant une abondance d’arbustes, les habitats perturbés/fragmentés, les peuplements forestiers à dominance de feuillus/d’arbres à feuilles caduques et l’habitat de lisière.
Évite les brûlis récents, les routes principales, les lignes sismiques, les emplacements de puits et les zones ayant une forte densité de blocs de coupe.
Évite l’eau.


D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 22%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 8%
Perturbations totales de l'habitat = 28%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement:Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

2 114 075 ha

Taille de la population

300-500

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

739 926 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

  1. A) Superficie de l’aire de répartition

2 114 075 ha (100%)

  1. B) Perturbations totales de l’habitat1

739 926 ha (35%)

  1. C) Habitat essentiel2

1 374 149 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre-ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Milieux secs de conifères matures et basses terres dominées par les conifères ou le mélèze laricin.
Tourbières et fondrières de mousse dominées par les conifères ou le mélèze laricin avec une abondance de lichens arboricoles, peuplements de conifères matures en milieu sec avec une abondance de lichens terrestres et zones rocheuses avec arbres clairsemés.
Altitude de 300 m. Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée. Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides boisés ou bogs arborés, anciens brûlis, conifères clairsemés et épinettes denses. Présence nécessaire de lichens.
Tourbières, collines rocheuses présentant de grandes zones de mousses, îles boisées et rivages des grands lacs sélectionnés pendant la mise bas.
Forêts de pins gris ou de pins gris et épinettes noires également utilisées pour la mise bas.

Élevage

Tourbières avec îles boisées, îles et rivages sélectionnés pendant l’été.
Peuplements forestiers matures et denses.

Saison du rut

Bogs semi-ouverts et ouverts et milieux secs de conifères matures sélectionnés pendant la saison du rut. Les lichens terrestres et arboricoles, les cypéracées et les arbustes éricoïdes de bogs (Andromeda glaucophylla, Chamaedaphne calyculata, Kalmia polifolia, Ledum groenlandicum) constituent des sources importantes de nourriture.

Hiver

Peuplements de conifères matures.
Zones présentant une forte proportion de lacs (plus de 5 à 100 ha) avec des rivages complexes.
Le caribou s’alimente dans des zones comportant une abondance de lichens et moins d’arbustes dans des peuplements de pins gris et d’épinettes noires présentant des densités et des surfaces terrières faibles et une hauteur peu élevée.
Le caribou sélectionne des bogs ouverts, des crêtes rocheuses avec pins gris intermédiaires à matures, des habitats de pins gris avec lichens et lacs. Toutefois, il se déplace vers les crêtes à pin gris dans les peuplements de conifères matures avec lichens lorsque les conditions hivernales l’empêchent de chercher sa nourriture dans les bogs.
Les blocs erratiques avec des lichens arboricoles, des lichens terrestres, des cypéracées et des éricacées constituent une importante source de nourriture.

Déplacements

Déplacements principalement dans les forêts de conifères, en évitant les habitats ouverts (p. ex., lacs, zones perturbées, etc.) lors de la migration de l’habitat d’été à l’habitat d’hiver.
Utilisation des lacs gelés pour les déplacements pendant l’hiver et le printemps, dans certains cas pour atteindre les îles pour la mise bas.
La migration du printemps ne se limite pas à des parcours précis.
Certains individus peuvent se déplacer sur une distance de 100 km durant la saison du rut. Le caribou s’est déplacé de 8 à 60 km après le début des opérations d’exploitation forestière.

Évitement

Évite les fens à couvert arbustif élevé pendant la mise bas.
Évite les fens à mélèze laricin pendant la période suivant la mise bas.
Pendant l’hiver, évite les peuplements au stade pionnier, les peuplements mixtes de résineux et les zones présentant des arbres que le vent a fait tomber.
Évite également la glace vésiculaire, les zones enneigées de plus de 65 cm d’épaisseur et les zones où la dureté de la croûte de neige est supérieure à 400 g/cm² pendant l’hiver.
Le caribou utilise des zones immédiatement après un incendie, mais évite progressivement ces zones à mesure que le temps passe.
Évite les zones où l’exploitation forestière est en cours.
Évite les routes.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 32%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 5%
Perturbations totales de l'habitat = 35%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

C) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

2 150 490 ha

Taille de la population

Inconnue

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

666 652 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

2 150 490 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

666 652 ha (31%)

C) Habitat essentiel2

1 397 819 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre-ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Milieux secs de conifères matures et basses terres dominées par les conifères ou le mélèze laricin.
Tourbières et fondrières de mousse dominées par les conifères ou le mélèze laricin avec une abondance de lichens arboricoles, peuplements de conifères matures en milieu sec avec une abondance de lichens terrestres et zones rocheuses avec arbres clairsemés.
Altitude de 300 m. Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée. Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides boisés ou bogs arborés, anciens brûlis, conifères clairsemés et épinettes denses. Présence nécessaire de lichens.
Tourbières, collines rocheuses présentant de grandes zones de mousses, îles boisées et rivages des grands lacs sélectionnés pendant la mise bas.
Forêts de pins gris ou de pins gris et épinettes noires également utilisées pour la mise bas.

Élevage

Tourbières avec îles boisées, îles et rivages sélectionnés pendant l’été.
Peuplements forestiers matures et denses.

Saison du rut

Bogs semi-ouverts et ouverts et milieux secs de conifères matures sélectionnés pendant la saison du rut. Les lichens terrestres et arboricoles, les cypéracées et les arbustes éricoïdes de bogs (Andromeda glaucophylla, Chamaedaphne calyculata, Kalmia polifolia, Ledum groenlandicum) constituent des sources importantes de nourriture.

Hiver

Peuplements de conifères matures.
Zones présentant une forte proportion de lacs (plus de 5 à 100 ha) avec des rivages complexes.
Le caribou s’alimente dans des zones comportant une abondance de lichens et moins d’arbustes dans des peuplements de pins gris et d’épinettes noires présentant des densités et des surfaces terrières faibles et une hauteur peu élevée.
Le caribou sélectionne des bogs ouverts, des crêtes rocheuses avec pins gris intermédiaires à matures, des habitats de pins gris avec lichens et lacs. Toutefois, il se déplace vers les crêtes à pin gris dans les peuplements de conifères matures avec lichens lorsque les conditions hivernales l’empêchent de chercher sa nourriture dans les bogs.
Les blocs erratiques avec des lichens arboricoles, des lichens terrestres, des cypéracées et des éricacées constituent une importante source de nourriture.

Déplacements

Déplacements principalement dans les forêts de conifères, en évitant les habitats ouverts (p. ex., lacs, zones perturbées, etc.) lors de la migration de l’habitat d’été à l’habitat d’hiver.
Utilisation des lacs gelés pour les déplacements pendant l’hiver et le printemps, dans certains cas pour atteindre les îles pour la mise bas.
La migration du printemps ne se limite pas à des parcours précis.
Certains individus peuvent se déplacer sur une distance de 100 km durant la saison du rut. Le caribou s’est déplacé de 8 à 60 km après le début des opérations d’exploitation forestière.

Évitement

Évite les fens à couvert arbustif élevé pendant la mise bas.
Évite les fens à mélèze laricin pendant la période suivant la mise bas.
Pendant l’hiver, évite les peuplements au stade pionnier, les peuplements mixtes de résineux et les zones présentant des arbres que le vent a fait tomber.
Évite également la glace vésiculaire, les zones enneigées de plus de 65 cm d’épaisseur et les zones où la dureté de la croûte de neige est supérieure à 400 g/cm² pendant l’hiver.
Le caribou utilise des zones immédiatement après un incendie, mais évite progressivement ces zones à mesure que le temps passe.
Évite les zones où l’exploitation forestière est en cours.
Évite les routes.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 6%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 28%
Perturbations totales dans l'habitat = 31%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

3 885 026 ha

Taille de la population

300

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

1 204 358 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

3 885 026 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

1 204 358 ha (31%)

C) Habitat essentiel2

2 525 267 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre-ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Milieux secs de conifères matures et basses terres dominées par les conifères ou le mélèze laricin.
Tourbières et fondrières de mousse dominées par les conifères ou le mélèze laricin avec une abondance de lichens arboricoles, peuplements de conifères matures en milieu sec avec une abondance de lichens terrestres et zones rocheuses avec arbres clairsemés.
Altitude de 300 m. Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée. Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides boisés ou bogs arborés, anciens brûlis, conifères clairsemés et épinettes denses. Présence nécessaire de lichens.
Tourbières, collines rocheuses présentant de grandes zones de mousses, îles boisées et rivages des grands lacs sélectionnés pendant la mise bas.
Forêts de pins gris ou de pins gris et épinettes noires également utilisées pour la mise bas.

Élevage

Tourbières avec îles boisées, îles et rivages sélectionnés pendant l’été.
Peuplements forestiers matures et denses.

Saison du rut

Bogs semi-ouverts et ouverts et milieux secs de conifères matures sélectionnés pendant la saison du rut. Les lichens terrestres et arboricoles, les cypéracées et les arbustes éricoïdes de bogs (Andromeda glaucophylla, Chamaedaphne calyculata, Kalmia polifolia, Ledum groenlandicum) constituent des sources importantes de nourriture.

Hiver

Peuplements de conifères matures.
Zones présentant une forte proportion de lacs (plus de 5 à 100 ha) avec des rivages complexes.
Le caribou s’alimente dans des zones comportant une abondance de lichens et moins d’arbustes dans des peuplements de pins gris et d’épinettes noires présentant des densités et des surfaces terrières faibles et une hauteur peu élevée.
Le caribou sélectionne des bogs ouverts, des crêtes rocheuses avec pins gris intermédiaires à matures, des habitats de pins gris avec lichens et lacs. Toutefois, il se déplace vers les crêtes à pin gris dans les peuplements de conifères matures avec lichens lorsque les conditions hivernales l’empêchent de chercher sa nourriture dans les bogs.
Les blocs erratiques avec des lichens arboricoles, des lichens terrestres, des cypéracées et des éricacées constituent une importante source de nourriture.

Déplacements

Déplacements principalement dans les forêts de conifères, en évitant les habitats ouverts (p. ex., lacs, zones perturbées, etc.) lors de la migration de l’habitat d’été à l’habitat d’hiver.
Utilisation des lacs gelés pour les déplacements pendant l’hiver et le printemps, dans certains cas pour atteindre les îles pour la mise bas.
La migration du printemps ne se limite pas à des parcours précis.
Certains individus peuvent se déplacer sur une distance de 100 km durant la saison du rut. Le caribou s’est déplacé de 8 à 60 km après le début des opérations d’exploitation forestière.

Évitement

Évite les fens à couvert arbustif élevé pendant la mise bas.
Évite les fens à mélèze laricin pendant la période suivant la mise bas.
Pendant l’hiver, évite les peuplements au stade pionnier, les peuplements mixtes de résineux et les zones présentant des arbres que le vent a fait tomber.
Évite également la glace vésiculaire, les zones enneigées de plus de 65 cm d’épaisseur et les zones où la dureté de la croûte de neige est supérieure à 400 g/cm² pendant l’hiver.
Le caribou utilise des zones immédiatement après un incendie, mais évite progressivement ces zones à mesure que le temps passe.
Évite les zones où l’exploitation forestière est en cours.
Évite les routes.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 7%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 25%
Perturbations totales de l'habitat = 31%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement :Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

376 598 ha

Taille de la population

492

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

60 256 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

376 598 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

60 256 (16%)

C) Habitat essentiel2

244 789 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Basses terres dominées par l’épinette noire au dernier stade de succession écologique et milieux secs à dominance de pin gris.
Basses terres ouvertes à épinette noire.
Forêts à faible densité de pin gris ou d’épinette noire au dernier stade de succession écologique et tourbières où domine l’épinette noire ou le mélèze laricin comportant une abondance élevée de lichens terrestres et une abondance moyenne de lichens arboricoles.
Le caribou utilise également des zones présentant un sol sablonneux à loameux, sec à humide, et des sols minces sur substrat rocheux.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Les couverts forestiers ouverts d’épinettes noires matures et les tourbières mésiques à éricacées sont sélectionnés pour la mise bas dans la région de la ceinture d’argile.
Les femelles avec petits sélectionnent des zones présentant des arbustes de la famille des éricacées et des lichens terrestres plus abondants pendant l’été, comparativement aux femelles sans petits.

Hiver

Grandes superficies de forêts contiguës à dominance d’épinette noire.
Les forêts ouvertes de conifères ou les forêts à plus faibles densités d’arbres avec abondance de lichens terrestres et arboricoles et où il y a moins de neige (p. ex., les rivages) sont également sélectionnées.

Évitement

Évite les débris ligneux récemment tombés, les arbustes denses et le mélèze pendant la saison de mise bas.
Évite les forêts de conifères mixtes et les forêts caducifoliées en hiver.
Les zones où la neige est épaisse sont également évitées pendant l’hiver.
Évite les routes et les brûlis de moins de 40 ans.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 0%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 16%
Perturbations totales de l'habitat = 16%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

4 542 918 ha

Taille de la population

Inconnue

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

1 226 588 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

4 542 918 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

1 226 588 ha (27%)

C) Habitat essentiel2

2 952 897 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type: Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Basses terres dominées par l’épinette noire au dernier stade de succession écologique et milieux secs à dominance de pin gris.
Basses terres ouvertes à épinette noire.
Forêts à faible densité de pin gris ou d’épinette noire au dernier stade de succession écologique et tourbières où domine l’épinette noire ou le mélèze laricin comportant une abondance élevée de lichens terrestres et une abondance moyenne de lichens arboricoles.
Le caribou utilise également des zones présentant un sol sablonneux à loameux, sec à humide, et des sols minces sur substrat rocheux.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Les couverts forestiers ouverts d’épinettes noires matures et les tourbières mésiques à éricacées sont sélectionnés pour la mise bas dans la région de la ceinture d’argile.
Les femelles avec petits sélectionnent des zones présentant des arbustes de la famille des éricacées et des lichens terrestres plus abondants pendant l’été, comparativement aux femelles sans petits.

Hiver

Grandes superficies de forêts contiguës à dominance d’épinette noire.
Les forêts ouvertes de conifères ou les forêts à plus faibles densités d’arbres avec abondance de lichens terrestres et arboricoles et où il y a moins de neige (p. ex., les rivages) sont également sélectionnées.

Évitement

Évite les débris ligneux récemment tombés, les arbustes denses et le mélèze pendant la saison de mise bas.
Évite les forêts de conifères mixtes et les forêts caducifoliées en hiver.
Les zones où la neige est épaisse sont également évitées pendant l’hiver.
Évite les routes et les brûlis de moins de 40 ans.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines hudsoniennes.
Type de sélection Description

Grande échelle

Habitats sélectionnés en général pour réduire le risque de prédation.
Fondrières de mousse largement arbustives et forêts de conifères matures comportant une abondance de lichens.
Rivage des lacs et des cours d’eau profonds (bouleaux).
Zones mal drainées, à dominance de cypéracées, mousses et lichens, ainsi que forêts ouvertes d’épinettes noires et de mélèzes laricins.
Altitude de 150 m.
Valeurs intermédiaires de l’irrégularité et de l’indice de végétation par différence normalisée.

Mise bas

Peuplements matures de conifères avec et sans lichens et fondrières de mousse. Préférence pour les altitudes plus élevées comparativement à l'habitat utilisé au cours d'autres périodes.

Élevage

Fens, bogs et lacs.

Saison du rut

Milieux humides et peuplements de conifères avec lichens. Des peuplements matures de conifères et en régénération sont également utilisés, dans une moindre mesure. Le caribou utilise les collines dans les basses terres et les îles boisées dans les fondrières de mousse comptant plusieurs espèces d’arbres différentes.

Hiver

Forêts de conifères denses et matures avec lichens et milieux humides.
Tourbières à dominance de bogs ouverts et de lichens terrestres.
Vastes parcelles d’épinettes noires d’âge intermédiaire et matures, fondrières de mousse riches en arbustes et peuplements de conifères mixtes tous utilisés à la fin de l’hiver.

Déplacements

Déplacements majeurs en automne et en hiver lorsque le caribou passe de l’habitat de mise bas à l’habitat d’hivernage.
Les déplacements à grande échelle sont supérieurs dans les zones présentant de fortes densités d’orignaux, sans doute pour réduire le risque de prédation.

Évitement

Évite les zones herbacées et les zones brûlées au cours des 40 dernières années.
Forêts à dominance d’arbres à feuilles caduques, terrains boisés avec lichens et landes à lichens évités pendant l’hiver.
Évite les aménagements anthropiques (p. ex., routes), à condition qu’il reste suffisamment d’habitat pour le caribou.
Les habitats situés à proximité des aménagements anthropiques sont utilisés dans les paysages fortement perturbés, sans doute parce qu’il n’y a pas d’autre solution.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 1%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 26%
Perturbations totales de l'habitat = 27%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

28 265 143 ha

Taille de la population

Inconnue

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

4 239 771 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

28 265 143 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

4 239 771 ha (15%)

C) Habitat essentiel2

18 372 343 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiques biophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’ouest du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Complexes de tourbières, fondrières de mousse ou bogs à dominance de conifères ou de mélèze laricin. Utilisation d’îles sèches au milieu des fondrières de mousse et de forêts matures de conifères (pin gris, épinette noire, mélèze laricin) de densité moyenne à élevée en milieu sec comportant une abondance de lichens.
Terrains montagneux ou zones en altitude, nombreux petits lacs.

Mise bas

Les tourbières, les peuplements dominés par l’épinette noire, les peuplements forestiers matures et les fondrières de mousse arborées sont tous utilisés pour la mise bas.
Les caribous utiliseront les îles, les petits lacs et les rivages au cours de la mise bas.

Élevage

Les rivages boisés, les îles, les rochers faiblement arborés, les milieux secs de conifères et d’épinettes et les fondrières de mousse arborées sont utilisés en été.
Les sites comportant une abondance de lichens arboricoles sont importants pour l’alimentation dans certaines zones.
Les forêts de conifères et les forêts mixtes denses sont également utilisées.

Saison du rut

Forêts de conifères et forêts mixtes denses et clairsemées.
Des habitats riverains ouverts sont également utilisés pendant la saison du rut.

Hiver

Peuplements matures d’épinettes en milieu sec, peuplements de pins et fondrières de mousse arborées.
Forêts dominées par le pin gris.
Le caribou sélectionne les forêts mixtes de conifères clairsemées et denses et les bogs arborés.
Dans certaines zones, le caribou sélectionnera un habitat présentant une visibilité supérieure et plus éloigné des lisières de forêts.

Déplacements

Certains mâles se déplacent sur une distance de plus de 100 km au cours de la saison du rut.
Les parcours traditionnels entre les aires de répartition d’été et d’hiver se trouvent dans les vastes complexes de tourbières. Les caribous migrent en suivant un axe nord-sud.

Évitement

Évite les habitats au fort couvert arbustif et les peuplements à dominance de feuillus.
Évite les peuplements de conifères non constitués d’épinettes noires, les peuplements à feuilles caduques, les fens à couvert arbustif élevé et les milieux humides pendant la mise bas.
Évite les brûlis récents et les zones perturbées/fragmentées, y compris les routes.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le sud-est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Basses terres dominées par l’épinette noire au dernier stade de succession écologique et milieux secs à dominance de pin gris. Peuplements de sapins baumiers, marais et zones comportant une abondance de lichens.

Mise bas

Forêts de conifères ouvertes ou moyennement fermées.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Saison du rut

Forêts matures denses et ouvertes d’épinettes, de mélèzes laricins, de pins gris et jeunes forêts de conifères de 30 à 50 ans.

Hiver

Peuplements ouverts de sapins baumiers, de sapins baumiers et épinettes noires, d’épinettes noires, d’épinettes noires et mélèzes laricins et peuplements de plus de 70 ans de pins gris. Terres nues et sèches, peuplements de 30 à 50 ans de sapins baumiers ou de sapins et épinettes noires, ainsi que peuplements de 50 ans de pins gris et lichens arboricoles et terrestres.

Évitement

Évite les routes et les brûlis de moins de 50 ans.

Tableau 3: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Basses terres dominées par l’épinette noire au dernier stade de succession écologique et milieux secs à dominance de pin gris.
Basses terres ouvertes à épinette noire.
Forêts à faible densité de pin gris ou d’épinette noire au dernier stade de succession écologique et tourbières où domine l’épinette noire ou le mélèze laricin comportant une abondance élevée de lichens terrestres et une abondance moyenne de lichens arboricoles.
Le caribou utilise également des zones présentant un sol sablonneux à loameux, sec à humide, et des sols minces sur substrat rocheux.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Les couverts forestiers ouverts d’épinettes noires matures et les tourbières mésiques à éricacées sont sélectionnés pour la mise bas dans la région de la ceinture d’argile.
Les femelles avec petits sélectionnent des zones présentant des arbustes de la famille des éricacées et des lichens terrestres plus abondants pendant l’été, comparativement aux femelles sans petits.

Hiver

Grandes superficies de forêts contiguës à dominance d’épinette noire.
Les forêts ouvertes de conifères ou les forêts à plus faibles densités d’arbres avec abondance de lichens terrestres et arboricoles et où il y a moins de neige (p. ex., les rivages) sont également sélectionnées.

Évitement

Évite les débris ligneux récemment tombés, les arbustes denses et le mélèze pendant la saison de mise bas.
Évite les forêts de conifères mixtes et les forêts caducifoliées en hiver.
Les zones où la neige est épaisse sont également évitées pendant l’hiver.
Évite les routes et les brûlis de moins de 40 ans.

Tableau 4: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone des plaines hudsoniennes.
Type de sélection Description

Grande échelle

Habitats sélectionnés en général pour réduire le risque de prédation.
Fondrières de mousse largement arbustives et forêts de conifères matures comportant une abondance de lichens.
Rivage des lacs et des cours d’eau profonds (bouleaux).
Zones mal drainées, à dominance de cypéracées, mousses et lichens, ainsi que forêts ouvertes d’épinettes noires et de mélèzes laricins.
Altitude de 150 m.
Valeurs intermédiaires de l’irrégularité et de l’indice de végétation par différence normalisée.

Mise bas

Peuplements matures de conifères avec et sans lichens et fondrières de mousse. Préférence pour les altitudes plus élevées comparativement à l'habitat utilisé au cours d'autres périodes.

Élevage

Fens, bogs et lacs.

Saison du rut

Milieux humides et peuplements de conifères avec lichens. Des peuplements matures de conifères et en régénération sont également utilisés, dans une moindre mesure. Le caribou utilise les collines dans les basses terres et les îles boisées dans les fondrières de mousse comptant plusieurs espèces d’arbres différentes.

Hiver

Forêts de conifères denses et matures avec lichens et milieux humides.
Tourbières à dominance de bogs ouverts et de lichens terrestres.
Vastes parcelles d’épinettes noires d’âge intermédiaire et matures, fondrières de mousse riches en arbustes et peuplements de conifères mixtes tous utilisés à la fin de l’hiver.

Déplacements

Déplacements majeurs en automne et en hiver lorsque le caribou passe de l’habitat de mise bas à l’habitat d’hivernage.
Les déplacements à grande échelle sont supérieurs dans les zones présentant de fortes densités d’orignaux, sans doute pour réduire le risque de prédation.

Évitement

Évite les zones herbacées et les zones brûlées au cours des 40 dernières années.
Forêts à dominance d’arbres à feuilles caduques, terrains boisés avec lichens et landes à lichens évités pendant l’hiver.
Évite les aménagements anthropiques (p. ex., routes), à condition qu’il reste suffisamment d’habitat pour le caribou.
Les habitats situés à proximité des aménagements anthropiques sont utilisés dans les paysages fortement perturbés, sans doute parce qu’il n’y a pas d’autre solution.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 14%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 1%
Perturbations totales de l'habitat = 15%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

1 134 129 ha

Taille de la population

181

Tendances de la population

Population en augmentation

Perturbations totales de l’habitat

374 263 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

1 134 129 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

374 263 ha (33%)

C) Habitat essentiel2

737 184 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères et d’hypnum sur les sites mal drainés et milieux secs de conifères matures comportant une abondance de lichens terrestres. Peuplements d’épinettes noires, de pins gris et de sapins baumiers comportant une abondance de lichens.
Plans d’eau et milieux humides (marécages, zones de marais à mélèze laricin).
Montagnes ou terrain vallonné.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides ouverts, péninsules et îles.
Cypéracées, espèces de la famille des éricacées, bryophytes, aulne et mélèze sélectionnés au printemps.
Sapin baumier, peuplements denses d’épinettes noires, forêts d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans et terres nues et sèches présentant de fortes densités de lichens.
Peuplements de conifères matures, ainsi que milieux humides (marais, zones de tourbe de mousse). Altitudes plus élevées utilisées pour la mise bas dans cette zone, plutôt que les lacs ou les plans d'eau.

Élevage

Milieux humides ouverts et boisés (marais, marécages) et utilisation continue des péninsules et des îles. Zones vallonnées, sites côtiers et rivages (cours d’eau et lacs).
Plantes aquatiques, bouleau glanduleux (Betula glandulosa), arbustes à feuilles caduques, éricacées et mousses.

Saison du rut

Milieux humides ouverts sélectionnés, marécages.
Lichens terrestres et arboricoles, plantes herbacées non graminoïdes, cypéracées, mousses et arbustes conifériens et à feuilles caduques.
Peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes, peuplements de conifères matures et en régénération, autres peuplements forestiers (mélèze laricin, pin) comportant une abondance de lichens, milieux humides (marécages) et terres nues et sèches.

Hiver

Milieux humides boisés. Certaine utilisation de la toundra des hautes terres pour le repos. Terrain montagneux.
Terres nues et sèches, milieux humides, forêts de conifères matures avec lichens, peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes et forêts mixtes d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans, sélectionnées dans les régions du Sud. Le caribou est observé à proximité des plans d’eau gelés.
L’utilisation de forêts matures protégées de la récolte augmente la probabilité de rencontrer des loups qui choisissent les mêmes habitats en hiver.
Zones enneigées peu profondes sélectionnées à la fin de l'hiver.

Déplacements

Le caribou se déplace sur de plus grandes distances pendant la saison du rut.

Évitement

Évite les forêts d’arbres à feuilles caduques et les forêts mixtes, les forêts de pins gris de moins de 40 ans et les landes sans lichen toute l’année.
Évite les habitats perturbés, y compris les routes, les zones de loisirs, les brûlis et les coupes à blanc ou les zones où le bois a été récolté utilisées par les loups.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 3%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 32%
Perturbations totales de l'habitat = 33%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

62 156 186 ha

Taille de la population

9000

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

18 646 856 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

62 156 186 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

18 646 856 ha (30%)

C) Habitat essentiel2

40 401 521 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères et d’hypnum sur les sites mal drainés et milieux secs de conifères matures comportant une abondance de lichens terrestres. Peuplements d’épinettes noires, de pins gris et de sapins baumiers comportant une abondance de lichens.
Plans d’eau et milieux humides (marécages, zones de marais à mélèze laricin).
Montagnes ou terrain vallonné.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides ouverts, péninsules et îles.
Cypéracées, espèces de la famille des éricacées, bryophytes, aulne et mélèze sélectionnés au printemps.
Sapin baumier, peuplements denses d’épinettes noires, forêts d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans et terres nues et sèches présentant de fortes densités de lichens.
Peuplements de conifères matures, ainsi que milieux humides (marais, zones de tourbe de mousse). Altitudes plus élevées utilisées pour la mise bas dans cette zone, plutôt que les lacs ou les plans d'eau.

Élevage

Milieux humides ouverts et boisés (marais, marécages) et utilisation continue des péninsules et des îles. Zones vallonnées, sites côtiers et rivages (cours d’eau et lacs).
Plantes aquatiques, bouleau glanduleux (Betula glandulosa), arbustes à feuilles caduques, éricacées et mousses.

Saison du rut

Milieux humides ouverts sélectionnés, marécages.
Lichens terrestres et arboricoles, plantes herbacées non graminoïdes, cypéracées, mousses et arbustes conifériens et à feuilles caduques.
Peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes, peuplements de conifères matures et en régénération, autres peuplements forestiers (mélèze laricin, pin) comportant une abondance de lichens, milieux humides (marécages) et terres nues et sèches.

Hiver

Milieux humides boisés. Certaine utilisation de la toundra des hautes terres pour le repos. Terrain montagneux.
Terres nues et sèches, milieux humides, forêts de conifères matures avec lichens, peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes et forêts mixtes d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans, sélectionnées dans les régions du Sud. Le caribou est observé à proximité des plans d’eau gelés.
L’utilisation de forêts matures protégées de la récolte augmente la probabilité de rencontrer des loups qui choisissent les mêmes habitats en hiver.
Zones enneigées peu profondes sélectionnées à la fin de l'hiver.

Déplacements

Le caribou se déplace sur de plus grandes distances pendant la saison du rut.

Évitement

Évite les forêts d’arbres à feuilles caduques et les forêts mixtes, les forêts de pins gris de moins de 40 ans et les landes sans lichen toute l’année.
Évite les habitats perturbés, y compris les routes, les zones de loisirs, les brûlis et les coupes à blanc ou les zones où le bois a été récolté utilisées par les loups.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans le centre du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Basses terres dominées par l’épinette noire au dernier stade de succession écologique et milieux secs à dominance de pin gris.
Basses terres ouvertes à épinette noire.
Forêts à faible densité de pin gris ou d’épinette noire au dernier stade de succession écologique et tourbières où domine l’épinette noire ou le mélèze laricin comportant une abondance élevée de lichens terrestres et une abondance moyenne de lichens arboricoles.
Le caribou utilise également des zones présentant un sol sablonneux à loameux, sec à humide, et des sols minces sur substrat rocheux.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Les couverts forestiers ouverts d’épinettes noires matures et les tourbières mésiques à éricacées sont sélectionnés pour la mise bas dans la région de la ceinture d’argile.
Les femelles avec petits sélectionnent des zones présentant des arbustes de la famille des éricacées et des lichens terrestres plus abondants pendant l’été, comparativement aux femelles sans petits.

Hiver

Grandes superficies de forêts contiguës à dominance d’épinette noire.
Les forêts ouvertes de conifères ou les forêts à plus faibles densités d’arbres avec abondance de lichens terrestres et arboricoles et où il y a moins de neige (p. ex., les rivages) sont également sélectionnées.

Évitement

Évite les débris ligneux récemment tombés, les arbustes denses et le mélèze pendant la saison de mise bas.
Évite les forêts de conifères mixtes et les forêts caducifoliées en hiver.
Les zones où la neige est épaisse sont également évitées pendant l’hiver.
Évite les routes et les brûlis de moins de 40 ans.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 20%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 12%
Perturbations totales de l'habitat = 30%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

5 802 491 ha

Taille de la population

1101

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

464 199 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

5 802 491 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

464 199 ha (8%)

C) Habitat essentiel2

3 771 619 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères et d’hypnum sur les sites mal drainés et milieux secs de conifères matures comportant une abondance de lichens terrestres. Peuplements d’épinettes noires, de pins gris et de sapins baumiers comportant une abondance de lichens.
Plans d’eau et milieux humides (marécages, zones de marais à mélèze laricin).
Montagnes ou terrain vallonné.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides ouverts, péninsules et îles.
Cypéracées, espèces de la famille des éricacées, bryophytes, aulne et mélèze sélectionnés au printemps.
Sapin baumier, peuplements denses d’épinettes noires, forêts d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans et terres nues et sèches présentant de fortes densités de lichens.
Peuplements de conifères matures, ainsi que milieux humides (marais, zones de tourbe de mousse). Altitudes plus élevées utilisées pour la mise bas dans cette zone, plutôt que les lacs ou les plans d'eau.

Élevage

Milieux humides ouverts et boisés (marais, marécages) et utilisation continue des péninsules et des îles. Zones vallonnées, sites côtiers et rivages (cours d’eau et lacs).
Plantes aquatiques, bouleau glanduleux (Betula glandulosa), arbustes à feuilles caduques, éricacées et mousses.

Saison du rut

Milieux humides ouverts sélectionnés, marécages.
Lichens terrestres et arboricoles, plantes herbacées non graminoïdes, cypéracées, mousses et arbustes conifériens et à feuilles caduques.
Peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes, peuplements de conifères matures et en régénération, autres peuplements forestiers (mélèze laricin, pin) comportant une abondance de lichens, milieux humides (marécages) et terres nues et sèches.

Hiver

Milieux humides boisés. Certaine utilisation de la toundra des hautes terres pour le repos. Terrain montagneux.
Terres nues et sèches, milieux humides, forêts de conifères matures avec lichens, peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes et forêts mixtes d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans, sélectionnées dans les régions du Sud. Le caribou est observé à proximité des plans d’eau gelés.
L’utilisation de forêts matures protégées de la récolte augmente la probabilité de rencontrer des loups qui choisissent les mêmes habitats en hiver.
Zones enneigées peu profondes sélectionnées à la fin de l'hiver.

Déplacements

Le caribou se déplace sur de plus grandes distances pendant la saison du rut.

Évitement

Évite les forêts d’arbres à feuilles caduques et les forêts mixtes, les forêts de pins gris de moins de 40 ans et les landes sans lichen toute l’année.
Évite les habitats perturbés, y compris les routes, les zones de loisirs, les brûlis et les coupes à blanc ou les zones où le bois a été récolté utilisées par les loups.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone du bouclier de la taïga.
Type de sélection Description

Grande échelle

Toundra en milieu sec dominée par les éricacées (diverses espèces d’arbustes de la famille des Éricacées), les lichens, les graminées et les cypéracées.
Toundra de basses terres composée de complexes de tourbières (fondrières de mousse et bogs structurés), de milieux humides (marécages, marais), de lacs, de rivières et de vallées riveraines.
Peuplements denses matures de pins gris et d'épinettes noires, où on trouve également du sapin baumier et du mélèze laricin et forêts ouvertes de conifères comportant une abondance de lichens.

Mise bas

Bogs structurés, tourbières arborées, milieux humides ouverts de petite taille (moins de 1 km²), fondrières de mousse de grande taille et marais en bordure des plans d'eau. Terres nues.La mise bas sur les péninsules et les îles augmente avec la quantité des zones d’eau libre.

Élevage

Milieux humides boisés. Zones vallonnées, sites côtiers, le long des rivages (cours d'eau, lacs), marais avec présence de lichens.

Saison du rut

Milieux humides ouverts, marécages. Forêts matures, terrain montagneux avec forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins comportant une abondance de lichens.

Hiver

Les zones forestières sont utilisées les années de faible accumulation de neige; sinon, le choix de l’habitat d’hivernage marque l’évitement général de la neige épaisse, y compris l’utilisation de l’habitat de toundra à des altitudes plus élevées dans les régions montagneuses et des tourbières le long des lacs ou des océans.
Milieux humides boisés.
Toundra des hautes terres et étendues sablonneuses à proximité de l'eau. Terres nues.
Bordures des tourbières, blocs erratiques et erratiques de substratum avec lichens, et lacs pour le repos et la rumination.
Une certaine utilisation de peuplements matures d’épinettes blanches et de sapins comme remplacement à l’habitat composé de lichens arboricoles. Mélange de peuplements forestiers matures, de terrain montagneux avec des forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins gris comportant une abondance de lichens.

Déplacements

La connectivité entre les types d’habitats sélectionnés est importante étant donné les types de déplacement observés chez le caribou.
Certaines femelles parcourent entre 200 et 500 km depuis les aires d’hivernage jusqu’aux sites de mise bas.
Les femelles se montrent fidèles aux sites utilisés après la mise bas et retournent dans un rayon de 6,7 km d’un emplacement donné dans les années suivantes.

Évitement

Évite les routes et les zones récemment brûlées.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 7%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 1%
Perturbations totales de l'habitat = 8%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

3 948 463 ha

Taille de la population

2106

Tendances de la population

Population stable

Perturbations totales de l’habitat

78 969 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

3 948 463 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

78 969 ha (2%)

C) Habitat essentiel2

2 566 501 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères et d’hypnum sur les sites mal drainés et milieux secs de conifères matures comportant une abondance de lichens terrestres. Peuplements d’épinettes noires, de pins gris et de sapins baumiers comportant une abondance de lichens.
Plans d’eau et milieux humides (marécages, zones de marais à mélèze laricin).
Montagnes ou terrain vallonné.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides ouverts, péninsules et îles.
Cypéracées, espèces de la famille des éricacées, bryophytes, aulne et mélèze sélectionnés au printemps.
Sapin baumier, peuplements denses d’épinettes noires, forêts d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans et terres nues et sèches présentant de fortes densités de lichens.
Peuplements de conifères matures, ainsi que milieux humides (marais, zones de tourbe de mousse). Altitudes plus élevées utilisées pour la mise bas dans cette zone, plutôt que les lacs ou les plans d'eau.

Élevage

Milieux humides ouverts et boisés (marais, marécages) et utilisation continue des péninsules et des îles. Zones vallonnées, sites côtiers et rivages (cours d’eau et lacs).
Plantes aquatiques, bouleau glanduleux (Betula glandulosa), arbustes à feuilles caduques, éricacées et mousses.

Saison du rut

Milieux humides ouverts sélectionnés, marécages.
Lichens terrestres et arboricoles, plantes herbacées non graminoïdes, cypéracées, mousses et arbustes conifériens et à feuilles caduques.
Peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes, peuplements de conifères matures et en régénération, autres peuplements forestiers (mélèze laricin, pin) comportant une abondance de lichens, milieux humides (marécages) et terres nues et sèches.

Hiver

Milieux humides boisés. Certaine utilisation de la toundra des hautes terres pour le repos. Terrain montagneux.
Terres nues et sèches, milieux humides, forêts de conifères matures avec lichens, peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes et forêts mixtes d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans, sélectionnées dans les régions du Sud. Le caribou est observé à proximité des plans d’eau gelés.
L’utilisation de forêts matures protégées de la récolte augmente la probabilité de rencontrer des loups qui choisissent les mêmes habitats en hiver.
Zones enneigées peu profondes sélectionnées à la fin de l'hiver.

Déplacements

Le caribou se déplace sur de plus grandes distances pendant la saison du rut.

Évitement

Évite les forêts d’arbres à feuilles caduques et les forêts mixtes, les forêts de pins gris de moins de 40 ans et les landes sans lichen toute l’année.
Évite les habitats perturbés, y compris les routes, les zones de loisirs, les brûlis et les coupes à blanc ou les zones où le bois a été récolté utilisées par les loups.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone du bouclier de la taiga.
Type de sélection Description

Grande échelle

Toundra en milieu sec dominée par les éricacées (diverses espèces d’arbustes de la famille des Éricacées), les lichens, les graminées et les cypéracées.
Toundra de basses terres composée de complexes de tourbières (fondrières de mousse et bogs structurés), de milieux humides (marécages, marais), de lacs, de rivières et de vallées riveraines.
Peuplements denses matures de pins gris et d'épinettes noires, où on trouve également du sapin baumier et du mélèze laricin et forêts ouvertes de conifères comportant une abondance de lichens.

Mise bas

Bogs structurés, tourbières arborées, milieux humides ouverts de petite taille (moins de 1 km²), fondrières de mousse de grande taille et marais en bordure des plans d'eau. Terres nues.La mise bas sur les péninsules et les îles augmente avec la quantité des zones d’eau libre.

Élevage

Milieux humides boisés. Zones vallonnées, sites côtiers, le long des rivages (cours d'eau, lacs), marais avec présence de lichens.

Saison du rut

Milieux humides ouverts, marécages. Forêts matures, terrain montagneux avec forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins comportant une abondance de lichens.

Hiver

Les zones forestières sont utilisées les années de faible accumulation de neige; sinon, le choix de l’habitat d’hivernage marque l’évitement général de la neige épaisse, y compris l’utilisation de l’habitat de toundra à des altitudes plus élevées dans les régions montagneuses et des tourbières le long des lacs ou des océans.
Milieux humides boisés.
Toundra des hautes terres et étendues sablonneuses à proximité de l'eau. Terres nues.
Bordures des tourbières, blocs erratiques et erratiques de substratum avec lichens, et lacs pour le repos et la rumination.
Une certaine utilisation de peuplements matures d’épinettes blanches et de sapins comme remplacement à l’habitat composé de lichens arboricoles. Mélange de peuplements forestiers matures, de terrain montagneux avec des forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins gris comportant une abondance de lichens.

Déplacements

La connectivité entre les types d’habitats sélectionnés est importante étant donné les types de déplacement observés chez le caribou.
Certaines femelles parcourent entre 200 et 500 km depuis les aires d’hivernage jusqu’aux sites de mise bas.
Les femelles se montrent fidèles aux sites utilisés après la mise bas et retournent dans un rayon de 6,7 km d’un emplacement donné dans les années suivantes.

Évitement

Évite les routes et les zones récemment brûlées.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 0.4%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 1%
Perturbations totales de l'habitat = 2%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total

La désignation de l'habitat essentiel du caribou boréal repose sur trois facteurs pour chaque population locale : i) l'emplacement de l'habitat; ii) la superficie de l'habitat; iii) le type d'habitat.

A) Emplacement : Zone où se situe l'habitat essential.

Figure 1 - Carte de données géoréférencées de l'emplacement général de la population locale (en rouge).

La figure 1 est une carte du Canada qui illustre la répartition du caribou boréal et met en évidence l’aire de répartition de cette population locale précise.

Figure 2 - Frontière géographique à l’intérieur de laquelle est situé l'habitat essentiel (en gris).

La figure 2 est une vue rapprochée de l’aire de répartition de la population locale mise en évidence à la figure 1. L’habitat essentiel est situé à l’intérieur de cette limite géographique.

B) Superficie : Quantité d'habitat essentiel.

Tableau 1 : Caractéristiques des aires de répartition et superficie d’habitat nécessaire

Caractéristiques des aires de répartition

Superficie de l’aire de répartition

5 177 187 ha

Taille de la population

Inconnue

Tendances de la population

Inconnues

Perturbations totales de l’habitat

465 947 ha

Évaluation des aires

Évaluation de la probabilité selon laquelle l’aire de répartition actuelle soutiendrait une population locale autosuffisante

Autosuffisante

Détermination de la superficie d’habitat

A) Superficie de l’aire de répartition

5 177 187 ha (100%)

B) Perturbations totales de l’habitat1

465 947 ha (9%)

C) Habitat essentiel2

3 365 172 ha (65%)

1 Les perturbations totales de l'habitat reflètent la perte d'habitat fonctionnel. Elles seront supérieures à l'empreinte des perturbations associée (p. ex. une empreinte de 100 ha pourrait conduire à une perte d'habitat fonctionnel de 400 ha).
2 L'habitat non perturbé disponible représente plus de 65 % de l'aire de répartition.

C) Type : Caractéristiquesbiophysiques.

Tableau 1: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’est du bouclier boréal.
Type de sélection Description

Grande échelle

Forêts de conifères et d’hypnum sur les sites mal drainés et milieux secs de conifères matures comportant une abondance de lichens terrestres. Peuplements d’épinettes noires, de pins gris et de sapins baumiers comportant une abondance de lichens.
Plans d’eau et milieux humides (marécages, zones de marais à mélèze laricin).
Montagnes ou terrain vallonné.
Altitude de 300 m.
Valeurs intermédiaires de l’indice de végétation par différence normalisée.
Sélection de brûlis anciens (plus de 40 ans).

Mise bas

Milieux humides ouverts, péninsules et îles.
Cypéracées, espèces de la famille des éricacées, bryophytes, aulne et mélèze sélectionnés au printemps.
Sapin baumier, peuplements denses d’épinettes noires, forêts d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans et terres nues et sèches présentant de fortes densités de lichens.
Peuplements de conifères matures, ainsi que milieux humides (marais, zones de tourbe de mousse). Altitudes plus élevées utilisées pour la mise bas dans cette zone, plutôt que les lacs ou les plans d'eau.

Élevage

Milieux humides ouverts et boisés (marais, marécages) et utilisation continue des péninsules et des îles. Zones vallonnées, sites côtiers et rivages (cours d’eau et lacs).
Plantes aquatiques, bouleau glanduleux (Betula glandulosa), arbustes à feuilles caduques, éricacées et mousses.

Saison du rut

Milieux humides ouverts sélectionnés, marécages.
Lichens terrestres et arboricoles, plantes herbacées non graminoïdes, cypéracées, mousses et arbustes conifériens et à feuilles caduques.
Peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes, peuplements de conifères matures et en régénération, autres peuplements forestiers (mélèze laricin, pin) comportant une abondance de lichens, milieux humides (marécages) et terres nues et sèches.

Hiver

Milieux humides boisés. Certaine utilisation de la toundra des hautes terres pour le repos. Terrain montagneux.
Terres nues et sèches, milieux humides, forêts de conifères matures avec lichens, peuplements de sapins baumiers, peuplements denses d’épinettes et forêts mixtes d’épinettes et de sapins de plus de 40 ans, sélectionnées dans les régions du Sud. Le caribou est observé à proximité des plans d’eau gelés.
L’utilisation de forêts matures protégées de la récolte augmente la probabilité de rencontrer des loups qui choisissent les mêmes habitats en hiver.
Zones enneigées peu profondes sélectionnées à la fin de l'hiver.

Déplacements

Le caribou se déplace sur de plus grandes distances pendant la saison du rut.

Évitement

Évite les forêts d’arbres à feuilles caduques et les forêts mixtes, les forêts de pins gris de moins de 40 ans et les landes sans lichen toute l’année.
Évite les habitats perturbés, y compris les routes, les zones de loisirs, les brûlis et les coupes à blanc ou les zones où le bois a été récolté utilisées par les loups.

Tableau 2: Caractéristiques biophysiques de l’habitat du caribou boréal dans l’écozone du bouclier de la taïga
Type de sélection Description

Grande échelle

Toundra en milieu sec dominée par les éricacées (diverses espèces d’arbustes de la famille des Éricacées), les lichens, les graminées et les cypéracées.
Toundra de basses terres composée de complexes de tourbières (fondrières de mousse et bogs structurés), de milieux humides (marécages, marais), de lacs, de rivières et de vallées riveraines.
Peuplements denses matures de pins gris et d'épinettes noires, où on trouve également du sapin baumier et du mélèze laricin et forêts ouvertes de conifères comportant une abondance de lichens.

Mise bas

Bogs structurés, tourbières arborées, milieux humides ouverts de petite taille (moins de 1 km²), fondrières de mousse de grande taille et marais en bordure des plans d'eau. Terres nues.La mise bas sur les péninsules et les îles augmente avec la quantité des zones d’eau libre.

Élevage

Milieux humides boisés. Zones vallonnées, sites côtiers, le long des rivages (cours d'eau, lacs), marais avec présence de lichens.

Saison du rut

Milieux humides ouverts, marécages. Forêts matures, terrain montagneux avec forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins comportant une abondance de lichens.

Hiver

Les zones forestières sont utilisées les années de faible accumulation de neige; sinon, le choix de l’habitat d’hivernage marque l’évitement général de la neige épaisse, y compris l’utilisation de l’habitat de toundra à des altitudes plus élevées dans les régions montagneuses et des tourbières le long des lacs ou des océans.
Milieux humides boisés.
Toundra des hautes terres et étendues sablonneuses à proximité de l'eau. Terres nues.
Bordures des tourbières, blocs erratiques et erratiques de substratum avec lichens, et lacs pour le repos et la rumination.
Une certaine utilisation de peuplements matures d’épinettes blanches et de sapins comme remplacement à l’habitat composé de lichens arboricoles. Mélange de peuplements forestiers matures, de terrain montagneux avec des forêts d’épinettes noires, de mélèzes laricins et de pins gris comportant une abondance de lichens.

Déplacements

La connectivité entre les types d’habitats sélectionnés est importante étant donné les types de déplacement observés chez le caribou.
Certaines femelles parcourent entre 200 et 500 km depuis les aires d’hivernage jusqu’aux sites de mise bas.
Les femelles se montrent fidèles aux sites utilisés après la mise bas et retournent dans un rayon de 6,7 km d’un emplacement donné dans les années suivantes.

Évitement

Évite les routes et les zones récemment brûlées.

D) Information supplémentaire :

Une de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Couverture terrestre de 2005 telle que mesurée par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) (250 m pixels)
Générée par le Centre canadien de télédétection BNDT 1/250 000: Basée sur la couche hydrologique

Deux de deux cartes de l’aire de répartition de la population locale sont fournies dans la présente section. La première est une carte de la couverture terrestre donnant des détails sur la composition écologique de l’aire de répartition. La deuxième est une carte des perturbations indiquant les aires de perturbation dues aux incendies, les perturbations polygonales et linéaires à l’intérieur de l’aire de répartition de la population locale. Sous cette carte se trouve un résumé du pourcentage des incendies et des perturbations anthropiques tamponnées, ainsi que le pourcentage des perturbations totales de l’habitat pour l’aire de répartition.

Type de perturbation et superficie :

Zones brûlées = 7%
Perturbation anthropique tamponnée3 (aucun réservoir) = 2%
Perturbations totales de l'habitat = 9%4

3 « Tamponnée » signifie qu’une zone tampon de 500 m a été appliquée aux perturbations linéaires et polygonales.
4 Les perturbations totales de l’habitat comprennent les perturbations anthropiques et les zones brûlées dues à l’activité humaine qui ne sont pas comptabilisées deux fois dans le total.

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