Programme de rétablissement du Moucherolle vert (Empidonax virescens) et de la Paruline à capuchon (Wilsonia citrina) au Canada [proposition] - 2011

Loi sur les espèces en péril
Série de Programmes de rétablissement

Table des matières

Liste des figures

Liste des tableaux


Moucherolle vert et Paruline à capuchon

Couverture de la publication : Programme de rétablissement du Moucherolle vert (Empidonax virescens) et de la Paruline à capuchon (Wilsonia citrina) au Canada [Proposition] - 2011
L’image d’un Moucherolle vert perché sur son nid, qui se trouve sur la branche d’un arbre, et surveillant son petit
L’image d’une Paruline à capuchon dans son nid, qui se trouve sur la branche d’un arbre.

Référence recommandée :

Environnement Canada. 2011. Programme de rétablissement du Moucherolle vert (Empidonax virescens) et de la Paruline à capuchon (Wilsonia citrina) au Canada [Proposition], Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement Canada, Ottawa, Ontario, ix + 37 p.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du COSEPAC, les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

Illustrations de la couverture : Moucherolle vert : Michael Patrikeev
Paruline à capuchon : U.S. Fish and Wildlife Service

Also available in English under the title
“Recovery strategy for the Acadian Flycatcher (Empidonax virescens) and the Hooded Warbler (Wilsonia citrina) in Canada [Proposed]”

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 2011. Tous droits réservés.
ISBN
No de catalogue

Le contenu de présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministères fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés d’ici cinq ans.

Le ministre de l’Environnement et le ministre responsable de l’Agence Parcs Canada sont les ministres compétents pour le rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon et ont élaboré ce programme, conformément à l’article 37 de la LEP. Ce programme a été rédigé en collaboration avec la province de l’Ontario (ministère des Richesses naturelles) et l’Office de protection de la nature de la région de Long Point, conformément au paragraphe 39 (1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de ces espèces dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des recommandations formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement Canada et l’Agence Parcs Canada ou sur toute autre compétence. Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont invités à appuyer le programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon, ainsi que de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement Canada et l’Agence Parcs Canada et d’autres compétences et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des compétences et organisations participantes.

Le présent programme de rétablissement a été élaboré par les membres suivants de l’équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon : Lyle Friesen, Debbie Badzinski, Christine Vance, Jon McCracken, Dave Martin, Audrey Heagy et Angela McConnell. Les personnes et organisations suivantes ont contribué au programme de rétablissement grâce à leurs commentaires et suggestions : Études d’Oiseaux Canada; Stephanie Melles, Corina Brdar, Andre Dupont, Burke Korol, Chris Risley, Don Sutherland, Joe Nocera, Kristine Blakey et Bree Walpole – Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario; Krista Holmes, Angela Darwin, Marie-Claude Archambault, Madeline Austen, Lesley Dunn, Lucie Metras, Marie-José Ribeyron et Kari Van Allen – Environnement Canada. Merci à Michael Patrikeev et à l’U.S. Fish and Wildlife Service, qui ont fourni les photographies de la page couverture.

L’aire de reproduction canadienne du Moucherolle vert (Empidonax virescens) et de la Paruline à capuchon (Wilsonia citrina) se limite au sud de l’Ontario. Le Moucherolle vert est inscrit comme « espèce en voie de disparition » sur la liste fédérale et figure dans l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril. Il est aussi inscrit comme « espèce en voie de disparition » sur la liste provinciale et il est protégé aux termes de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario. Pour sa part, la Paruline à capuchon est désignée « espèce menacée » à l’échelle nationale, en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et « espèce préoccupante » à l’échelle provinciale en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario.

Au Canada, le Moucherolle vert est presque entièrement confiné à la région de la forêt carolinienne où son abondance, entre 35 et 50 couples chaque année, est relativement stable depuis 1997 (année du début des relevés ciblés). La population continentale du Moucherolle vert a connu une tendance annuelle moyenne à la baisse de 0,10 % entre 1966 et 2007 et d’une tendance annuelle à la baisse de 0,43 % depuis 1980.

Au cours des dernières années, le nombre de Parulines à capuchon a considérablement augmenté en Ontario, passant de 88 mâles territoriaux (dont certains n’étaient pas en couple) en 1997 à environ 436 mâles territoriaux (dont certains n’étaient pas en couple) en 2007. Durant cette période, l’espèce a étendu son aire de répartition, colonisant d’autres forêts dans la région de la forêt carolinienne ainsi que d’autres secteurs au nord et à l’est de celle-ci. Sur le continent, le nombre de Parulines à capuchon a présenté une tendance à la hausse à un taux annuel moyen de 0,84 % entre 1966 et 2007, et a augmenté à un taux annuel moyen de 0,87 % depuis 1980. En Ontario, les deux espèces atteignent leur densité démographique maximale dans de grandes forêts matures situées dans des paysages où le couvert forestier régional est d’au moins 30 %.

Le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon ont été considérés comme des espèces sensibles à la superficie d’habitat qui privilégient les grandes étendues de forêt décidue. Cependant, la majorité du couvert original de forêt décidue carolinienne a disparu et bon nombre des forêts résiduelles sont trop petites et isolées pour accueillir le Moucherolle vert, la Paruline à capuchon et d’autres espèces qui dépendent des habitats spécialisés propres aux grandes forêts matures. Les menaces pesant sur ces espèces incluent la coupe au diamètre minimal, l’expansion de l’utilisation à des fins agricoles, les changements aux régimes hydrologiques, les espèces envahissantes, les changements climatiques, ainsi qu’un certain nombre de facteurs menaçant les espèces et leur habitat à l’extérieur du Canada. Un seul programme de rétablissement a été élaboré pour les deux espèces à cause de leurs ressemblances sur le plan de l’occurrence, des menaces qui les touchent et des mesures qui visent leur rétablissement. Il a été établi que les activités de rétablissement visant les deux espèces pourraient être décrites efficacement à l’intérieur d’un seul document.

Le caractère réalisable du rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon comporte des inconnues. Néanmoins, conformément au principe de précaution, le présent programme de rétablissement a été élaboré en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, comme cela serait fait lorsque le rétablissement est jugé réalisable. Le présent programme de rétablissement traite des inconnues liées au caractère réalisable du rétablissement.

Pour le Moucherolle vert, les objectifs en matière de population et de répartition consistent à conserver la population existante d’environ 35 à 50 couples répartis dans l’aire de répartition actuelle de l’espèce en Ontario. Pour la Paruline à capuchon, les objectifs en matière de population et de répartition consistent à augmenter la population jusqu’à atteindre 500 couples répartis dans l’aire de répartition actuelle de l’espèce en Ontario.

L’habitat essentiel du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon est désigné dans le présent programme de rétablissement. Les stratégies générales qui seront adoptées pour traiter les menaces à la survie et au rétablissement de ces espèces sont présentées dans la section sur l’orientation stratégique pour le rétablissement.

Un ou plusieurs plans d’action seront publiés dans le Registre public des espèces en péril pour le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon d’ici décembre 2016.

D’après les quatre critères suivants présentés par le Gouvernement du Canada (2009), le caractère réalisable du rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon comporte des inconnues. Conformément au principe de précaution, un programme de rétablissement a été élaboré en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, comme cela serait fait lorsque le rétablissement est jugé réalisable. Le présent programme de rétablissement traite des inconnues entourant le caractère réalisable du rétablissement.

  1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

    Oui. Des individus capables de se reproduire sont présents en Ontario, ainsi que dans les États américains avoisinants (New York, Pennsylvanie, Ohio et Michigan) pour maintenir la population ou améliorer son taux de croissance.

  2. Un habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

    Oui. Il y a suffisamment d’habitat pour accueillir la population estimative actuelle. Une superficie d’habitat supplémentaire pourrait être mise à la disposition de l’espèce en appliquant des techniques de gestion de l’habitat ou en effectuant des activités de remise en état pour favoriser une augmentation de l’abondance de l’espèce.

  3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

    Inconnue. La plupart des menaces pesant sur les aires de reproduction au Canada peuvent être évitées ou atténuées grâce à des mesures de rétablissement ciblées. Cependant, l’ampleur des menaces pesant sur les aires de reproduction et les aires d’hivernage aux États-Unis et la possibilité d’atténuer ces dernières ne sont pas connues à l’heure actuelle. Qui plus est, on ne sait pas encore si certaines menaces, notamment les espèces envahissantes, peuvent être atténuées de façon efficace. Ces menaces auront des conséquences importantes sur le rétablissement de l’espèce au Canada, mais, sans effectuer d’autres recherches, on ne peut déterminer s’il est possible de les atténuer. Le rétablissement à l’échelle mondiale est essentiel au rétablissement de l’espèce au Canada.

  4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

    Inconnue. Certaines des techniques de rétablissement requises existent (p. ex. la protection des forêts matures existantes et la gestion des terrains boisés favorisant les peuplements anciens). On ignore toutefois si l’utilisation de ces techniques de rétablissement sera efficace pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition.

Étant donné que la petite population canadienne de Moucherolles verts se trouve dans la partie nord de son aire de répartition continentale et que la majeure partie de sa répartition et de sa population continentales se trouve plus au sud, aux États-Unis, il est important de signaler que les changements démographiques à l’échelle continentale peuvent avoir une incidence significative sur la faisabilité du rétablissement au Canada. Étant donné que la population continentale du Moucherolle vert connaît une tendance constante à la baisse, son aire de répartition peut se contracter en s’éloignant de la périphérie actuelle, et les individus peuvent immigrer vers le centre de l’aire de répartition. Dans un tel cas, malgré les meilleurs efforts décrits dans le présent programme pour veiller à ce qu’un habitat convenable suffisant soit disponible et à ce que les principales menaces soient atténuées, les effectifs du Moucherolle vert au Canada peuvent continuer à connaître un déclin.

  1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

    Oui. Des individus capables de se reproduire sont présents en Ontario, et on sait qu’ils contribuent à la croissance démographique et à l’expansion de l’aire de répartition observées actuellement.

  2. Un habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

    Oui. Étant donné que l’aire de répartition de la Paruline à capuchon s’est agrandie en Ontario, il y a suffisamment d’habitat pour accueillir la population actuelle estimée. Une superficie d’habitat supplémentaire pourrait être mise à la disposition de l’espèce en appliquant des techniques de gestion ou en effectuant des activités de remise en état pour favoriser une augmentation de l’abondance de l’espèce.

  3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

    Inconnue. Plusieurs des menaces pesant sur les aires de reproduction au Canada peuvent être évitées ou atténuées grâce à des mesures de rétablissement ciblées. Cependant, l’ampleur des menaces pesant sur les aires de reproduction et les aires d’hivernage aux États-Unis et la possibilité d’atténuer ces menaces ne sont pas connues à l’heure actuelle.. Qui plus est, on ne sait pas encore si certaines menaces, notamment les espèces envahissantes, peuvent être atténuées de façon efficace. Ces menaces auront des conséquences importantes sur le rétablissement de l’espèce au Canada, mais, sans effectuer d’autres recherches, on ne peut pas déterminer s’il est possible de les atténuer. Le rétablissement à l’échelle mondiale est essentiel au rétablissement de l’espèce au Canada.

  4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

    Inconnue. Les techniques de rétablissement requises existent et sont efficaces (p. ex. la protection des forêts matures existantes, la gestion des terrains boisés favorisant les peuplements anciens et les bonnes pratiques forestières). On ignore toutefois si l’utilisation de ces techniques de remise en état sera efficace pour atteindre, de façon efficace, les objectifs en matière de population et de répartition.

Étant donné que la petite population canadienne de Parulines à capuchon se trouve dans la partie nord de son aire de répartition continentale et que la majeure partie de sa répartition et de sa population continentales se trouve plus au sud, aux États-Unis, il est important de signaler que les changements démographiques à l’échelle continentale peuvent avoir une incidence significative sur la faisabilité du rétablissement au Canada. Étant donné que la population continentale de la Paruline à capuchon connaît une tendance constante à la hausse, son aire de répartition peut s’élargir à l’extérieur de la périphérie actuelle, et les individus peuvent émigrer à partir du centre de l’aire de répartition. Dans un tel cas, en réaction à un habitat convenable suffisant et à l’atténuation des principales menaces, le taux de rétablissement de la population canadienne de la Paruline à capuchon et le taux d’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition peuvent dépasser ceux prévus dans le présent programme.

Date de l’évaluation : Avril 2010

Nom commun : Moucherolle vert

Nom scientifique : Empidonax virescens

Statut selon le COSEPAC : En voie de disparition

Justification de la désignation: Au Canada, cette espèce est restreinte à certains types de forêts matures dans le sud de l’Ontario. Seulement un faible nombre d’individus se reproduisent au Canada. Bien que la population semble avoir été relativement stable depuis les 10 à 20 dernières années, l’immigration provenant de populations des États-Unis pourrait probablement en être la raison. L’espèce est menacée par les pratiques forestières, en particulier celles qui ciblent l’élimination des arbres de grande taille. La perte de plus en plus généralisée d’une variété d’espèces d’arbres préférées pour la nidification due à la propagation d’un ensemble d’insectes et d’agents pathogènes forestiers envahissants constitue également une source de préoccupation importante, tant au Canada qu’aux États-Unis. Ensemble, ces menaces pesant sur l’habitat réduisent grandement le potentiel d’immigration provenant de populations adjacentes des États-Unis.

Présence au Canada : Ontario

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 1994. Réexamen et confirmation du statut en novembre 2000 et en avril 2010. Dernière évaluation fondée sur une mise à jour d’un rapport de situation.

Date de l’évaluation : Novembre 2000

Nom commun : Paruline à capuchon

Nom scientifique : Wilsonia citrina

Statut selon le COSEPAC : Menacée

Justification de la désignation : Cette population est petite et la quantité et la qualité de l’habitat connaîtront vraisemblablement un déclin à l’avenir. La probabilité d’un effet d’une immigration des populations des États-Unis est limitée par la disponibilité d’habitat adéquat au Canada.

Présence au Canada : Ontario

Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 1994. Réexamen et confirmation du statut en novembre 2000. Dernière évaluation fondée sur une mise à jour d’un rapport de situation.

Moucherolle vert
Le Moucherolle vert est désigné espèce en voie de disparition à l’échelle nationale en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et à l’échelle provinciale en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario (2007). Il est considéré comme non en péril (G5) à l’échelle mondiale (NatureServe, 2009). L’espèce est considéré comme non en péril à l’échelle nationale aux États-Unis (N5B) (NatureServe, 2009), et on la trouve dans 33 États, où diverses cotes infranationales lui ont été attribuées (tableau 1). Au Canada, l’espèce est considérée comme en péril à l’échelle nationale (N2B), et sa cote varie de « en péril » à « vulnérable » (S2BS3B) à l’échelle infranationale (NatureServe, 2009). Moins de 1 % de la population mondiale du Moucherolle vert se trouverait au Canada (Martin, 2007; BirdLife International, 2010a).

Tableau 1. Cotes de conservation infranationales (cotes S) pour le Moucherolle vert (NatureServe, 2009)

États-Unis
Alabama (S5B), Arkansas (S4B), Connecticut (S4B), Delaware (S5B), Floride (SNRB), Georgia (S5), Illinois (S5), Indiana (S4B), Iowa (S3B,S3N), Kansas (S3B), Kentucky (S5B), Louisiane (S5B), Maryland (S5B), Massachusetts (S2B), Michigan (S3S4), Minnesota (S3B), Mississippi (S5B), Missouri (SNRB), Nebraska (S4), New Jersey (S4B), New York (S3), Caroline du Nord (S5B), Ohio (S5), Oklahoma (S4B), Pennsylvanie (S5B), Rhode Island (S1B,S1N), Caroline du Sud (S4), Dakota du Sud (SH), Tennessee (S5), Texas (S4S5B), Virginie (S5), Virginie-Occidentale (S5B), Wisconsin (S3B)
Canada Ontario (S2S3B)

S1 – gravement en péril; S2 – en péril; S2S3 – en péril à vulnérable; S3 – vulnérable; S3S4 – vulnérable à apparemment non en péril; S4 – apparemment non en péril; S4S5 – apparemment non en péril à non en péril; S5 – non en péril; SH – possiblement disparue; SNR – espèce non classée; B – population nicheuse; N – population non nicheuse.

Paruline à capuchon
L’espèce est désignée comme espèce menacée à l’échelle nationale en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et comme espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario (2007). Il est considéré comme non en péril (G5) à l’échelle mondiale (NatureServe, 2009). Aux États-Unis, la Paruline à capuchon est considérée comme non en péril à l’échelle nationale (N5B), mais dans les 36 États où l’espèce est présente, les cotes infranationales varient de gravement en péril à non en péril (tableau 2). Au Canada, l’espèce est considérée comme vulnérable aux échelles nationale (N3B) et infranationale (S3B) (NatureServe, 2009). Moins de 1 % de la population mondiale de la Paruline à capuchon se trouverait au Canada (Badzinski, 2007; BirdLife International, 2010b).

Tableau 2. Cotes de conservation infranationales (cotes S) pour la Paruline à capuchon (NatureServe, 2009)

États-Unis
Alabama (S5B), Arizona (S2M), Arkansas (S4B), Colorado (SNA), Connecticut (S4B), Delaware (S1B), district fédéral de Columbia (S3S4N), Floride (SNRB), Georgia (S5), Illinois (S3S4), Indiana (S3B), Iowa (S1B,S2N), Kansas (S1B), Kentucky (S5B), Louisiane (S5B), Maryland (S4S5B), Massachusetts (SXB, S2N), Michigan (S3), Minnesota (S3B), Mississippi (S5B), Missouri (S3), Nebraska (SNRN), New Jersey (S3B), Nouveau-Mexique (S4N), New York (S5), Caroline du Nord (S5B), Ohio (S5), Oklahoma (S2B), Pennsylvanie (S4B), Rhode Island (S3B), Caroline du Sud (S4?B), Tennessee (S4), Texas (S5B), Virginie (S5), Virginie-Occidentale (S5B), Wisconsin (S2S3B)
Canada Ontario (S3B)

S1 – gravement en péril; S2 – en péril; S2S3 – en péril à vulnérable; S3 – vulnérable; S3S4 – vulnérable à apparemment non en péril; S4 – apparemment non en péril; S4S5 – apparemment non en péril à non en péril; S5 – non en péril; SNA – statut de conservation sans objet car l’espèce ne se prête pas à des activités de conservation; SNR – espèce non classée; B – population nicheuse; N – population non nicheuse; M – population migrante ou transitoire.

Le Moucherolle vert est un petit moucherolle de la taille d’un moineau, dont la longueur varie entre 14 et 16,5 cm. Les adultes ont les parties supérieures vert olive, les parties inférieures blanches et les flancs jaunâtres. Ils ont des cercles oculaires pâles et des bandes alaires blanches. Les juvéniles ressemblent aux adultes, mais leurs bandes alaires sont plutôt de couleur chamois et leurs plumes de corps sont également bordées de chamois. On détecte souvent ce moucherolle par le chant bruyant du mâle : « PIT-sa » ou « TI-tchoup ». Les femelles nicheuses font des appels « tchiff » fréquents.

La Paruline à capuchon mâle a une coloration vive; son dos verdâtre et son capuchon noir satiné contrastent avec sa face et ses parties inférieures jaune vif. Le mâle atteint une longueur de 12,5 à 14,5 cm. Des taches caudales blanches et brillantes aident également à identifier cette paruline. Les femelles sont semblables en apparence aux mâles, sauf que la quantité de noir sur leur calotte et leur gorge est variable. Les mâles ont plusieurs types de chants, mais l’un des plus fréquents et reconnaissables ressemble à « wita-wita-witi-o ». Les femelles nicheuses font des appels « tchip » fréquents.

Pour documenter la situation, la répartition et les tendances des populations du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon au Canada, des relevés à grande échelle de l’habitat connu et de l’habitat potentiel ont été effectués en 1997 (Heagy et al., 1997), en 1998 (McCracken et al., 1998), en 2002 (Carson et al., 2003) et en 2007 (Heagy et Badzinski, 2008). Ces relevés avaient comme but de déterminer lesquels parmi les anciens sites de reproduction connus en Ontario sont toujours occupés; d’effectuer le suivi d’une sélection d’autres sites potentiels afin de déterminer s’ils sont occupés; de produire une estimation fiable et à jour de la taille de la population du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon en Ontario; et d’évaluer et de faire le suivi de la situation de ces deux espèces dans la province (Heagy et Badzinski, 2008). D’autres relevés ont aussi été effectués au cours des dix dernières années par Études d’Oiseaux Canada et le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario.

Le Moucherolle vert se reproduit dans une bonne partie de l’est des États-Unis et jusque dans le sud de l’Ontario, qui constitue l’extrémité nord de son aire de reproduction (figure 1). Son aire d’hivernage couvre les côtes de l’Amérique centrale du côté de la mer des Caraïbes et du Pacifique, et s’étend depuis le Nicaragua jusque dans le nord-ouest de l’Amérique du Sud (Sauer et al., 2005).

À l’échelle mondiale, on estime que la population du Moucherolle vert compte environ 2 350 000 couples (Rich et al., 2004). Il a été décrit comme un oiseau commun dans bon nombre de grandes forêts au cœur de son aire de reproduction aux États-Unis (Whitehead et Taylor, 2002). La population canadienne du Moucherolle vert est estimée à environ 35 à 50 couples pour une année donnée (Martin, 2007; Heagy, 2010; Lyle Friesen, comm. pers.). La population continentale du Moucherolle vert a connu une tendance annuelle moyenne à la baisse de 0,10 % entre 1966 et 2007, et une tendance annuelle à la baisse de 0,43 % de 1980 à 2007 (Sauer et al., 2008).

Figure 1. Aires de répartition estivale et hivernale du Moucherolle vert en Amérique du Nord (Cadman et al., 2007)

La figure 1 montre l'aire de répartition du Moucherolle vert et fait la distinction entre l'aire de reproduction et l'aire d'hivernage.

Au Canada, l’espèce ne se trouve qu’en Ontario. Le Moucherolle vert niche principalement dans la forêt carolinienne de l’Ontario, en particulier dans les comtés d’Elgin et de Norfolk. Lors de la préparation du premier Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (1981-1985), la présence du Moucherolle vert a été relevée dans 29 parcelles (10 km x 10 km) situées dans huit régions (Cadman et. al., 2007). Lors de la préparation du deuxième atlas (2001-2005), le Moucherolle vert a été observé dans 50 parcelles situées dans 11 régions (Martin, 2007) (figure 2). L’augmentation de la population en Ontario peut être attribuée en grande partie aux recherches ciblées de l’espèce effectuées depuis 1997, plutôt qu’à une augmentation réelle des effectifs (Martin, 2007). Il semble aussi que certains des principaux sites soient occupés de façon intermittente et que l’activité de reproduction à d’autres sites soit sporadique (Heagy, 2008). Cependant, le nombre de sites occupés chaque année demeure relativement stable, les sites nouvellement occupés par l’espèce compensant pour les sites abandonnés.

Figure 2. Répartition du Moucherolle vert en Ontario lors de la préparation du premier (1981-1985) et du deuxième (2001-2005) Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario[2]

La figure 2 montre la répartition du Moucherolle vert en Ontario. La carte est basée sur les données de l'Atlas des oiseaux nicheurs de l'Ontario et montre les endroits avec des indices de nidification possible, probable ou confirmée.

Durant la période de reproduction, la Paruline à capuchon est largement répartie dans les terres boisées de l’est et du Midwest américain, et on trouve quelques représentants de l’espèce dispersés dans le sud de l’Ontario où l’espèce atteint l’extrémité nord de son aire de reproduction (figure 3). Ses principales aires d’hivernage se trouvent le long de la côte des Caraïbes, entre le centre du Mexique et le sud du Costa Rica, avec des densités d’individus moindres, mais assez importantes dans les Grandes Antilles (Evans Ogden et Stutchbury, 1994).

À l’échelle mondiale, la population de Parulines à capuchon est estimée à environ 2 000 000 de couples (Rich et al., 2004).

La tendance de la population nord-américaine de la Paruline à capuchon a augmenté à un taux annuel moyen de 0,84 % entre 1966 et 2007, et de 0,87 % depuis 1980 (Sauer et al., 2008). Depuis le dernier rapport du COSEPAC (Ross, 2000), une grande quantité de données ont été recueillies sur l’abondance et la répartition de l’espèce en Ontario. Ces données indiquent qu’il y a eu une importante expansion de la population dans la province.

Figure 3. Aires de répartition estivale et hivernale de la Paruline à capuchon en Amérique du Nord

La figure 3 montre l'aire de répartition de la Paruline à capuchon et fait la distinction entre l'aire de reproduction et l'aire d'hivernage.

Au Canada, l’espèce ne se trouve qu’en Ontario. Dans le passé, la majorité de la population canadienne n’occupait que quelques sites de reproduction, la plupart dans le comté de Norfolk (Badzinski, 2007). Au cours des vingt dernières années, l’aire de répartition de l’espèce s’est agrandie vers le nord, l’ouest et l’est. Même si l’espèce est encore le plus souvent observée dans la région de la forêt carolinienne, la présence de la Paruline à capuchon est maintenant aussi connue dans les régions du lac Simcoe-Rideau et du sud du Bouclier.

Lors de la préparation du premier Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, la présence de l’espèce a été relevée dans 21 parcelles situées dans six régions de la forêt carolinienne (Sutherland et Gartshore, 1987). Lors de la préparation du deuxième atlas, l’espèce a été observée dans 77 parcelles situées dans 14 régions, et près de 21 % de ces parcelles se trouvaient à l’extérieur de la région de la forêt carolinienne (Badzinski, 2007) (figure 4). Les relevés effectués au cours des dernières années ont démontré une croissance démographique importante : le nombre de mâles territoriaux est passé d’environ 88 (dont certains n’étaient pas en couple) en 1997 à 436 (dont certains n’étaient pas en couple) en 2007. Les relevés effectués depuis 1997 laissent penser que la majorité de la population ontarienne de la Paruline à capuchon se concentre dans huit complexes forestiers[3].

Figure 4. Répartition de la Paruline à capuchon en Ontario lors de la préparation du premier (1981-1985) et du deuxième (2001-2005) Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario[4]

La figure 4 montre la répartition de la Paruline à capuchon en Ontario. La carte est basée sur les données de l'Atlas des oiseaux nicheurs de l'Ontario et montre les endroits avec des indices de nidification possible, probable ou confirmée.

Le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon regagnent l’Ontario en provenance de leurs aires d’hivernage du début à la mi-mai. Les femelles arrivent habituellement quelques jours après les mâles. La construction des nids commence en mai ou au début de juin et le site de nidification est utilisé pendant environ cinq semaines. En Ontario, les deux espèces produisent souvent deux couvées successives, de sorte que la période de reproduction active se prolonge jusqu’à la fin du mois d’août. Chez la Paruline à capuchon, des cas de trois couvées successives ont également été répertoriés en Ontario(Études d’Oiseaux Canada, 2003).

Chez les deux espèces, le mâle occupe souvent le même territoire d’une année à l’autre. Les adultes et les juvéniles des deux espèces se nourrissent d’une grande variété d’insectes, de larves d’insectes et d’autres arthropodes (Evans Ogden et Stutchbury, 1994; Whitehead et Taylor, 2002).

Le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon privilégient les grandes forêts matures dans des régions où le couvert forestier est important (plus de 30 %) (Environnement Canada, 2004). Même si les préférences de ces espèces en matière d’habitat comptent de légères différences, les grandes étendues de forêt mature présentant une diversité structurelle répondent généralement aux besoins en matière d’habitat des deux espèces. Les composantes de l’habitat de chaque espèce sont présentées plus en détail ci-dessous..

Taille de la forêt et couvert forestier régional
Le Moucherolle vert est une espèce sensible à la superficie de l’habitat dans la majeure partie de son aire de reproduction, préférant les grandes forêts aux plus petites (Whitehead et Taylor, 2002). En Ohio, par exemple, l’espèce choisit d’abord des forêts décidues de plus de 40 ha, bien qu’elle soit régulièrement trouvée dans des parcelles boisées plus petites à proximité de grandes forêts (Peterjohn et Rice, 1991). En Ontario, 92 % des parcelles accueillant des individus nicheurs ont une superficie de plus de 25 ha, et 56 % ont une superficie de plus de 100 ha (B. Woolfenden et B. Stutchbury, données inédites). Parmi les 14 forêts les plus productives sur le plan reproducteur en Ontario, onze se trouvent dans des secteurs où le couvert forestier dépasse 30 % dans le premier kilomètre entourant le nid (B. Woolfenden et B. Stutchbury, données inédites).

Type de forêt
Dans l’ensemble de son aire de reproduction, le Moucherolle vert occupe une grande variété de forêts décidues et mixtes (Whitehead et Taylor, 2002). En Ontario, l’espèce occupe des terrains élevés, des marécages et des ravins fortement boisés (D. Martin, données inédites, 2004). Elle occupe plusieurs types de forêts, notamment les types suivants : érable-hêtre, chêne-érable, et hêtre-pruche. Des nids ont été trouvés dans au moins 20 espèces d’arbres en Ontario. Dans la plupart des cas, il s’agissait de hêtres à grandes feuilles (Fagus grandifolia) et de pruches du Canada (Tsuga canadensis) (D. Martin, données inédites; B. Woolfenden et B. Stutchbury, données inédites).

Structure forestière
Le Moucherolle vert occupe des forêts matures, préférablement avec un couvert fermé, un sous-étage relativement ouvert et dont le couvert au sol est épars. L’espèce privilégie également les terres boisées avec des étangs permanents ou temporaires ou les ravins escarpés et boisés avec cours d’eau. La présence d’eau pourrait contribuer au maintien de la structure des terrains boisés préférés par le Moucherolle vert (p. ex. les mares printanières préviennent l’établissement d’une végétation arbustive dense). Les territoires de l’espèce sont établis dans des secteurs où il y a peu d’arbustes ou de branches à 23 m du sol (Walkinshaw et Brewer, 1991). Bien que le moucherolle construise parfois son nid dans des boisés relativement secs (Peterjohn et Rice, 1991), celui-ci est souvent suspendu au-dessus de l’eau (D. Martin, données inédites), ou d’autres zones ouvertes (Whitehead et Taylor, 2002).

Habitat après l’envol et avant la migration
Il existe peu d’information sur l’habitat utilisé par le Moucherolle vert une fois que les oisillons ont quitté le nid ainsi que sur l’habitat utilisé par les adultes et les juvéniles avant la migration. L’habitat après l’envol contient probablement des éléments essentiels à la survie des juvéniles tels que de la végétation pour s’abriter et de la nourriture.

Habitat dans les lieux d’hivernage
Le Moucherolle vert hiverne dans des forêts matures sèches, humides ou marécageuses (Whitehead et Taylor, 2002). Il occupe des forêts primaires (plus de 100 ans) et secondaires (de 50 à 80 ans) à des altitudes variant entre les basses terres (50 m) et les zones prémontagneuses (2 700 m). Il tend à éviter les zones au couvert épars ou les zones ouvertes (Whitehead et Taylor, 2002).

Taille de la forêt et couvert forestier régional
La Paruline à capuchon est une espèce sensible à la superficie de l’habitat dans la majeure partie de son aire de reproduction et préfère les grandes étendues de forêt mature plutôt que les plus petites (Evans Ogden et Stutchbury, 1994). La taille minimale limite des forêts pour l’espèce était de 30 ha au Maryland (Robbins, 1979) et de 15 ha à New York et en Ohio (Eaton, 1988; Peterjohn et Rice, 1991). Dans le nord-ouest de la Pennsylvanie, où le couvert forestier régional est beaucoup plus important que dans le sud de l’Ontario, la Paruline à capuchon niche souvent dans des parcelles de forêt de très petite taille (3 à 5 ha) (Norris et Stutchbury, 2001). En Ontario, la plupart des occurrences de la Paruline à capuchon ont été relevées dans des forêts de plus de 100 ha (Flaxman, 2003). Cependant, l’espèce a niché avec succès dans des boisés de 8 ha seulement, dans la mesure où ceux-ci se trouvaient à proximité de plus grandes forêts (Melles, 2004). Ces variations dans la sensibilité à la superficie de l’habitat reflètent probablement les différences dans la quantité de couvert forestier régional (Freemark et Collins, 1992). Les trois complexes forestiers de l’Ontario qui abritent à la fois la Paruline à capuchon et le Moucherolle vert présentent un couvert forestier régional de 61 % à 77 % à l’intérieur du premier kilomètre entourant les sites de nidification (B. Woolfenden et B. Stutchbury, données inédites).

Type de forêt
La Paruline à capuchon privilégie les terres boisées où les arbres sont d’une taille suffisante (diamètre à hauteur de poitrine > 38 cm) pour créer, en tombant, des ouvertures dans le couvert forestier ayant une taille médiane de 40 à 200 m2 (Evans Ogden et Stutchbury, 1994; Whittam et al., 2002). L’érable, le hêtre et le chêne dominent généralement les forêts décidues occupées par l’espèce dans l’ensemble de son aire de reproduction (Evans Ogden et Stutchbury, 1994). En Ontario, les sites sablonneux bien drainés dominés par l’érable rouge (Acer rubrum), le chêne blanc (Quercus alba), l’érable à sucre (Acer saccharum), le hêtre à grandes feuilles et le pin blanc (Pinus strobus) constituent les lieux de reproduction préférés de l’espèce (Gartshore, 1988). La couche arbustive de ces milieux est composée notamment de la viorne à feuilles d’érable (Viburnum acerifolium), du framboisier (Rubus idaeus), du framboisier noir (Rubus occidentalis), du frêne blanc (Fraxinus americana) et du cerisier de Virginie (Prunus virginiana) (Gartshore, 1988). Le sureau rouge (Sambucus racemosa ssp. pubens) est assez commun dans la couche arbustive des complexes forestiers où se trouvent les plus grandes concentrations de Parulines à capuchon au Canada (Heagy et Badzinski, 2006).

Structure forestière
La Paruline à capuchon niche généralement dans des forêts matures dont le couvert présente des ouvertures et où on trouve une abondance d’arbustes, de jeunes arbres, de plantes grimpantes, de ronces et d’autres plantes herbacées (Evans Ogden et Stutchbury, 1994). Les territoires sont situés autour des ouvertures et les nids se trouvent généralement à l’intérieur ou en bordure de celles-ci. La taille des ouvertures varie considérablement, mais on ignore l’influence de celle-ci sur le succès de la nidification et la productivité (Whittam et al., 2002; D. Burke, données inédites). L’habitat peut demeurer convenable pour l’espèce pendant 15 à 20 ans environ, soit la période entre l’établissement de la végétation au sol et la fermeture du couvert forestier (Whittam et al., 2002).

La taille du territoire occupé par la Paruline à capuchon est variable et subit probablement l’influence de la densité de la population, de la qualité d’habitat et du statut reproducteur. Dans la réserve de conservation de St. Williams, la superficie moyenne du territoire oscillait entre 2,3 et 3,5 ha au cours des trois années où il a été étudié (EOC, données inédites). Par ailleurs, il est bien connu que le mâle et la femelle se déplacent à l’intérieur de la forêt et vont bien au-delà de leurs frontières territoriales (p. ex. pour les copulations hors couple; Stuchbury et al., 2005).

Habitat après la reproduction et avant la migration
La nature de l’habitat occupé en Ontario par les adultes et les jeunes ayant atteint l’âge de l’envol, après la saison de nidification et avant la migration, est peu connue. Pendant la première semaine qui suit l’envol, les juvéniles sont incapables de voler et ne se déplacent qu’à de petites distances à partir du nid. La période de sélection de l’habitat après l’envol est une période critique, parce que les taux de mortalité peuvent être très élevés au cours des deux premières semaines après l’envol, avant que la capacité de voler des oiseaux ne soit développée (Rush et Stuchbury, 2008). Dans le sud de l’Ontario, les couples d’oiseaux prennent soin de leur progéniture jusqu’au début de septembre, moment où les jeunes ont commencé une mue leur donnant un plumage semblable à celui de l’adulte. À mesure que les jeunes atteignent la maturité, ils s’éloignent progressivement du site de nidification, peut-être à la recherche de futurs territoires de reproduction.

À la fin d’août et en septembre, la Paruline à capuchon se joint à des volées mixtes avant de migrer (A. Heagy, données inédites). Durant cette période, l’espèce fréquente l’orée des forêts et les zones broussailleuses (B. Stutchbury, données inédites). Si on tient compte de la période de reproduction et de la période suivant l’envol et précédant la migration, on peut dire que la Paruline à capuchon utilise presque toute la zone forestière au sein d’un site.

Habitat dans les lieux d’hivernage
La Paruline à capuchon a plusieurs habitats d’hivernage, depuis les champs de broussailles et les arbustaies en stade avancé de succession jusqu’aux forêts décidues sèches et semi-sempervirentes, secondaires ou matures. Les mâles et les femelles établissent des territoires d’hiver mais dans des types d’habitat différents : les mâles occupent un habitat plus mature que les femelles (Evans Ogden et Stutchbury, 1994).

Tableau 3. Tableau d’évaluation des menaces pour le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon
Menace Niveau de préoccupationi Étendue Occurrence Fréquence Gravitéii Certitude causaleiii
Perte ou dégradation de l’habitat
Coupe au diamètre minimal Élevé Généralisée Courante Récurrente Élevée Élevée
Expansion de l’utilisation à des fins résidentielle/ Expansion de l’utilisation à des fins agricoles dans les terrains boisés ou à proximité

Élevé

Généralisée

Courante Continue

Élevée

Élevée

Activités modifiant le régime hydrologique et les conditions d’humidité dans les terrains boisés

Élevé

Généralisée

Anticipée

Continue

Élevée

Inconnue

Circulation de véhicules récréatifs Élevé/moyen Localisée Courante Récurrente Inconnue Inconnue
Perte d’habitat d’hivernage ou d’habitat de reproduction aux États-Unis Élevé Inconnue Courante Inconnue Inconnue Inconnue
Espèces ou génomes d’espèces exotiques, envahissantes ou introduites
Plantes envahissantes Élevé/moyen Généralisée Courante Continue Modérée Élevée/
Moyenne
Insectes et pathogènes Moyen Généralisée Anticipée Continue Modérée Élevée/
Moyenne
Conditions climatiques et catastrophes naturelles
Changements météorologiques et climatiques Inconnu Inconnue Inconnue Inconnue Inconnue Inconnue

i Niveau de préoccupation : signifie que la gestion de la menace représente une préoccupation (élevée, moyenne ou faible) pour le rétablissement de l’espèce, conforme aux objectifs en matière de population et de répartition. Ce critère tient compte de l’évaluation de toute l’information figurant dans le tableau).

ii Gravité : indique l’effet à l’échelle de la population (Élevée : très grand effet à l’échelle de la population, modérée, faible, inconnue).

iii Certitude causale : indique le degré de preuve connu de la menace (Élevée : la preuve disponible établit un lien fort entre la menace et les pressions sur la viabilité de la population; Moyenne : il existe une corrélation entre la menace et la viabilité de la population, p. ex., une opinion d’expert; Faible : la menace est présumée ou plausible).

En général, le Moucherolle vert, qui a un besoin plus impératif de forêts non perturbées, est plus vulnérable que la Paruline à capuchon aux menaces qui modifient l’âge, la structure et les processus des forêts. Toutes les menaces décrites ci-dessous touchent l’habitat des espèces par opposition aux individus de l’espèce directement. Les menaces sont décrites en ordre d’importance.

Coupe au diamètre minimal[5]

La coupe au diamètre minimal est une pratique très courante dans les terres boisées du sud de l’Ontario (MRNO, 2000), mais elle est incompatible avec les besoins du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon. Cette technique sylvicole enlève la plupart ou la totalité des plus vieux et des plus grands arbres, détruisant du même coup le couvert forestier fermé dont le Moucherolle vert a besoin. Dans les forêts exploitées de cette manière, l’habitat convenable au Moucherolle vert peut mettre 40 ans à se régénérer (K. Elliott, données inédites). La Paruline à capuchon occupe volontiers les sites qui ont fait l’objet de coupe sélective[6], dans la mesure où plusieurs arbres de grand diamètre ont été conservés (Evans Ogden et Stutchbury, 1994; Whittam et al., 2002). Inversement, la coupe au diamètre minimal enlève trop d’arbres de grand diamètre et réduit le succès de nidification de la Paruline à capuchon en augmentant le parasitisme des couvées et le taux de prédation (Friesen et Stabb, 2001).

Expansion de l’utilisation à des fins résidentielles/agricoles
i) Terres boisées faisant partie de l’habitat du Moucherolle vert ou de la Paruline à capuchon
La forêt carolinienne est l’un des habitats les plus menacés au Canada. L’agriculture et l’expansion de l’utilisation à des fins résidentielle exercent une forte pression dans la région, où le couvert forestier varie actuellement entre 3 % et 22 % (Riley et Mohr, 1994). Les terrains boisés restants sont généralement trop petits et isolés pour accueillir des espèces sensibles à la superficie de l’habitat, comme le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon. Il semble y avoir un lien étroit entre la quantité de couvert forestier d’un paysage et l’occurrence des oiseaux : là où le couvert forestier régional est faible, la probabilité d’occurrence de ces deux espèces est faible. La perte des forêts due à la construction résidentielle (ou à tout autre type d’utilisation) peut accentuer les pressions sur ces espèces.

ii) Expansion de l’utilisation à des fins résidentielles à proximité des terres boisées
L’expansion de l’aménagement résidentiel en milieu rural et les autres activités d’expansion à proximité des terrains boisés pourraient avoir des impacts négatifs à l’échelle locale sur les deux espèces. Certains segments de la communauté avienne, en particulier les migrants néotropicaux, subissent un déclin ou disparaissent lorsque les forêts sont encerclées ou fragmentées par la construction résidentielle (Friesen et al., 1995; Kluza et al., 2000). Les raisons en sont inconnues, mais pourraient être liées à une hausse des taux de prédation et de parasitisme des couvées, à des changements dans la végétation et l’abondance de la nourriture, ou à un besoin d’évitement des activités humaines (Manke et Gavin, 2000; Chase et Walsh, 2006). Actuellement, la construction et l’expansion d’aménagements résidentiels urbains et ruraux ne sont pas des phénomènes répandus à l’intérieur et à proximité des sites où se concentrent le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon, mais elles ont lieu à plusieurs endroits (L. Friesen, comm. pers.). La fragmentation des forêts, tout comme la perte directe de l’habitat, aggrave les pressions existantes sur ces espèces.

Les menaces précédentes peuvent aussi contribuer à l’augmentation des taux de parasitisme des couvées. Certaines années, la Paruline à capuchon a connu de faibles taux de parasitisme des couvées (18 % en 2001, 15 % en 2004) alors que d’autres années, ces taux ont été nettement plus élevés (52 % en 1999). Les Parulines à capuchon sont des oiseaux de petite taille, et leur productivité est nettement réduite si leurs nids contiennent de jeunes vachers. Les bonnes pratiques forestières (p. ex. la coupe sélective) et la prévention de la fragmentation forestière sont des façons efficaces de réduire les taux de parasitisme par le vacher.

Activités modifiant le régime hydrologique et les conditions d’humidité dans les terrains boisés
Les activités de gestion qui modifient la nappe phréatique et les conditions d’humidité dans les forêts peuvent avoir un impact sur le Moucherolle vert, car les eaux stagnantes dans les terres boisées contribuent à entretenir le sous-étage ouvert nécessaire à l’espèce. Lorsque les conditions hydrologiques sont modifiées et que le sous-étage demeure sec trop longtemps, la végétation ligneuse peut proliférer, modifiant ainsi la structure de l’habitat. Les projets de drainage agricole, et d’irrigation sont des exemples d’activités qui peuvent abaisser le niveau de la nappe phréatique dans les forêts. On ignore dans quelle mesure la modification du régime hydrologique et des conditions d’humidité peut avoir une incidence sur la Paruline à capuchon.

Perte d’habitat d’hivernage ou d’habitat de reproduction aux États-Unis
Les menaces pesant sur les aires d’hivernage peuvent poser un défi important au Moucherolle vert et à la Paruline à capuchon. La destruction continue des forêts matures dans les régions tropicales aura presque certainement un impact négatif sur les deux espèces (Evans Ogden et Stutchbury, 1994; Whitehead et Taylor, 2002; Stutchbury, 2007). De plus, des menaces semblables à celles existant au Canada pourraient toucher les aires de reproduction aux États-Unis, ce qui causerait un déclin des populations de Moucherolles verts ou de Parulines à capuchon et diminuerait la probabilité d’une immigration de source externe en Ontario. Il faudra recueillir davantage de renseignements sur les menaces touchant ces espèces dans les aires d’hivernage et les aires de reproduction aux États-Unis pour pouvoir déterminer dans quelle mesure ces menaces auront une incidence sur les populations canadiennes.

Circulation de véhicules récréatifs
La circulation de véhicules motorisés, y compris les motoneiges et les VTT, peut détériorer l’habitat existant en endommageant les espèces indigènes présentes dans le sousétage, ce qui diminue la qualité de l’habitat de la Paruline à capuchon. De plus, la circulation de véhicules récréatifs a déjà été liée à l’érosion et au compactage des sols, ainsi qu’à l’établissement d’espèces envahissantes. Ces effets peuvent modifier considérablement la composition et la structure des terres boisées, ce qui entraînerait des conséquences incertaines sur le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon.

Plantes envahissantes
Les plantes envahissantes peuvent modifier de façon significative le sous-étage ouvert et la couverture végétale au sol éparse que privilégie le Moucherolle vert. Les Moucherolles verts sont absents de certains ravins apparemment convenables, le long du lac Érié, où la végétation au sol est entièrement composée d’alliaire officinale (Alliaria petiolata) (D. Martin, données inédites). Dans d’autres ravins inoccupés, le rosier multiflore (Rosa multiflora) domine la végétation au sol et celle du sous-étage. Enfin, dans certains terrains boisés très ombragés du comté de Middlesex, le nerprun cathartique (Rhamnus cathartica) forme des enchevêtrements denses dans la couche arbustive et le sous-étage, rendant les lieux non convenables pour le Moucherolle vert (D. Martin, données inédites). L’impact des plantes envahissantes sur l’occupation des sites par la Paruline à capuchon est inconnu à l’heure actuelle.

Insectes et pathogènes
Les terres boisées de l’Ontario pourraient être profondément modifiées par des insectes forestiers envahissants comme l’agrile du frêne (Agrilus planipennis) et le puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae). De plus, les maladies des arbres telles que la maladie corticale du hêtre (Nectria gallingea), l’anthracnose du cornouiller (Discula sp.) et la jaunisse du frêne (due à un phytoplasme) ont le potentiel de tuer un grand nombre d’arbres. Ce phénomène pourrait être avantageux pour la Paruline à capuchon jusqu’à un certain point (en créant ou améliorant l’habitat de reproduction grâce à la formation d’une couche arbustive dense pour la nidification), mais il deviendrait nuisible si un trop grand nombre de grands arbres étaient détruits. La perte généralisée du couvert forestier aurait des conséquences graves pour le Moucherolle vert. Le puceron lanigère cause des dommages importants aux pruches, qui sont souvent une composante centrale de l’habitat de reproduction du Moucherolle vert dans les ravins et les zones riveraines du sud de l’Ontario.

Changements météorologiques et climatiques
Les impacts potentiels des changements climatiques prévus sur l’habitat et le succès de nidification de la Paruline à capuchon et du Moucherolle vert en Ontario sont inconnus. Les changements climatiques pourraient avoir une incidence sur les forêts du sud de l’Ontario en modifiant la configuration des précipitations et en augmentant la fréquence et l’intensité des tempêtes de verglas et de vent. Pris individuellement ou en groupe, ces changements pourraient modifier considérablement la composition et la structure des terres boisées dans les paysages, au détriment du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon. Inversement, ces mêmes changements climatiques pourraient avoir un effet bénéfique sur l’une ou l’autre des espèces, ou les deux, en Ontario, en créant des conditions climatiques favorables à une expansion de leur aire de répartition vers le nord (Matthews et al., 2004).

Pour le Moucherolle vert, les objectifs en matière de population et de répartition, pour les cinq prochaines années, consistent à conserver la population existante de 35 à 50 couples répartis dans de l’aire de répartition actuelle de l’espèce en Ontario. Cela permettra de maintenir la population à son niveau actuel, qui n’a pratiquement pas varié depuis 10 ans et qui est demeuré stable au cours des dernières décennies (COSEPAC, 2010).

L’objectif antérieur de rétablissement de 250 couples, défini dans le plan de rétablissement de 2000 (Friesen et al., 2000), était partiellement fondé sur l’opinion, largement répandue à l’époque, qu’une population viable devait compter plusieurs centaines d’individus reproducteurs en couple (Salwasser et al., 1984). De récentes études indiquent plutôt que le recrutement d’un seul couple nicheur immigrant tous les deux ans peut suffire à prévenir la disparition de la population actuelle du Moucherolle vert en Ontario (Tischendorf, 2003).

Étant donné que la petite population canadienne de Moucherolles verts se trouve dans la partie nord de son aire de répartition continentale et que la majeure partie de sa répartition et de sa population continentales se trouve plus au sud, aux États-Unis, il est important de signaler que les changements démographiques à l’échelle continentale peuvent avoir une incidence significative sur la faisabilité du rétablissement au Canada. Étant donné que la population continentale de Moucherolles verts connaît une tendance constante à la baisse, son aire de répartition peut se contracter en s’éloignant de la périphérie actuelle, et les individus peuvent immigrer vers le centre de l’aire de répartition. Dans un tel cas, malgré les meilleurs efforts décrits dans le présent programme pour veiller à ce qu’un habitat convenable suffisant soit disponible et à ce que les principales menaces soient atténuées, les effectifs du Moucherolle vert au Canada peuvent connaître un déclin.

Les objectifs en matière de population et de répartition, pour les cinq prochaines années, consistent à augmenter le nombre de couples nicheurs de Parulines à capuchon à 500 répartis dans l’aire de répartition actuelle de l’espèce en Ontario.

La population continentale et la population canadienne de Parulines à capuchon sont en pleine croissance. Il y a eu une expansion considérable de la population et de l’aire de répartition au Canada depuis la dernière mise à jour du rapport de situation du COSEPAC, en 2000. Étant donné que la population canadienne de la Paruline à capuchon représente moins de 1 % de la population mondiale, il importe de souligner que toute fluctuation de la population continentale pourrait avoir une incidence déterminante sur le caractère réalisable du rétablissement de l’espèce au Canada. À l’heure actuelle, on ne sait pas pourquoi la population de Parulines à capuchon est en croissance, ni pourquoi l’aire de répartition de l’espèce est en expansion vers le nord. Il faudra effectuer d’autres recherches pour déterminer les causes de ces augmentations importantes.

Tableau 4. Tableau de planification du rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon
Menace ou élément limitatif Priorité Stratégie générale pour le rétablissement Description générale des approches de recherche et de gestion
Coupe au diamètre minimal; activités modifiant le régime hydrologique et les conditions d’humidité dans les terrains boisés; plantes envahissantes; insectes et pathogènes; spécificité de l’habitat de l’espèce et fidélité aux sites Élevée Intendance (y compris la sensibilisation)
  • Élaborer ou contribuer à l’élaboration des renseignements sur l’intendance et des documents de sensibilisation; distribuer ces renseignements aux propriétaires fonciers, aux gestionnaires des terres et aux utilisateurs des forêts.
  • Collaborer avec les organismes appropriés afin d’élaborer des documents de sensibilisation et des stratégies de gestion visant les espèces envahissantes et de mettre en œuvre ces stratégies.
  • Encourager la prise de mesures appropriées d’intendance et de remise en état de l’habitat (p. ex. les bonnes stratégies de gestion forestière).
Coupe au diamètre minimal; expansion de l’utilisation à des fins résidentielles ou agricoles dans les terrains boisés ou à proximité de ceux-ci; activités modifiant le régime hydrologique et les conditions d’humidité dans les terrains boisés; perte d’habitat d’hivernage; plantes envahissantes; insectes et pathogènes; spécificité de l’habitat de l’espèce et fidélité aux sites Élevée Protection de l’habitat
  • Définir des stratégies, lorsque cela est nécessaire, pour protéger l’habitat (p. ex. intendance, servitudes, achat, allègements fiscaux).
  • Encourager l’utilisation d’outils de conservation appropriés, y compris les lois, les politiques et les stratégies d’intendance (tel que décrit ci-dessus) dans les sites à priorité élevée.
  • Encourager l’intégration des besoins en matière d’habitat dans la planification de la gestion des terres publiques et privées.
Tous Élevée Relevés et suivi
  • Recueillir des données sur l’habitat en fonction de la classification écologique des terres pour les zones qui n’ont pas encore été caractérisées.
  • Effectuer des relevés des populations et de l’habitat (suivi).
  • Faire le suivi des menaces.
Coupe au diamètre minimal; expansion à des fins résidentielles ou agricoles dans les terrains boisés ou à proximité de ceux-ci; activités modifiant le régime hydrologique et les conditions d’humidité dans les terrains boisés; perte d’habitat d’hivernage; plantes envahissantes; insectes et pathogènes; petite taille de la population; spécificité de l’habitat de l’espèce et fidélité aux sites. Moyenne Recherche
  • Caractériser l’habitat du Moucherolle vert à toutes les étapes du cycle biologique (particulièrement après la reproduction).
  • Recueillir des renseignements détaillés sur l’utilisation de l’habitat essentiel désigné par la Paruline à capuchon pendant la période suivant l’envol et précédant la migration.
  • Déterminer la cause de la croissance de la population chez la Paruline à capuchon.
  • Évaluer l’étendue des menaces pesant sur le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon à l’extérieur du Canada.
  • Au besoin, travailler en collaboration avec des organismes gouvernementaux, des chercheurs et des organisations non gouvernementales d’autres pays pour contribuer au rétablissement de l’espèce dans les aires d’hivernage et les aires de reproduction aux ÉtatsUnis.

La LEP définit l’« habitat essentiel » comme étant l’« habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce ».

L’habitat essentiel du Moucherolle vert est désigné dans le présent programme de rétablissement fondant sur la meilleure information disponible (enregistrées jusqu’en 2009 inclusivement). Il est possible que d’autres zones d’habitat essentiel soient désignées dans l’aire de répartition de l’espèce, lorsque de nouvelles données seront disponibles sur le Moucherolle vert en Ontario.

La désignation de l’habitat essentiel du Moucherolle vert est fondée sur deux critères : le caractère convenable de l’habitat et l’occupation sur plusieurs années par le Moucherolle vert.

7.1.1.1 Habitat convenable

L’habitat convenable comprend les zones où se déroulent les activités essentielles du cycle de reproduction des individus (c.àd. parade nuptiale, défense du territoire, alimentation, nidification et élevage) au Canada. Le Moucherolle vert est une espèce sensible à la superficie de l’habitat dans la majeure partie de son aire de reproduction (Whitehead et Taylor, 2002) et il privilégie les grandes étendues de forêt décidue (Freemark et Collins, 1992). L’habitat convenable du Moucherolle vert, comprend de grandes étendues de forêts matures décidues ou mixtes, relativement peu perturbées, ainsi que des ravins escarpés et boisés. Par conséquent, l’habitat convenable pour le Moucherolle vert a été identifié des deux façons suivantes :

Forêt :
En milieu forestier, l’habitat convenable est formé de grandes étendues contiguës de forêts matures décidues ou mixtes, relativement peu perturbées. Ces forêts sont caractérisées par une structure de couvert forestier fermé, un sousétage relativement ouvert et un couvert au sol épars. En général, ces forêts sont dominées par une combinaison d’espèces d’arbres, y inclut : érable-hêtre, chêne-érable et hêtre-pruche. Les marécages, ou les sites comprenant des étangs ou des ruisseaux permanents ou temporaires sont également caractéristiques de l’habitat convenable, bien qu’il puisse être difficile de les repérer certaines années en raison de la sécheresse ou du bas niveau de la nappe phréatique.

L’habitat convenable se compose de forêts contiguës. Une forêts est considérée comme contiguë lorsque les parcelles sont interreliées. Les parcelles séparées par des structures anthropiques, par exemple des routes de gravier municipales, des chaussées non entretenues et des lignes de services publics, ne sont pas considérées comme contiguës.

Zone riveraine :
Dans les sites riverains, c’est-à-dire les sites ayant une répartition spatiale linéaire près des cours d’eau, il a été démontré que l’arrangement des territoires du Moucherolle vert est linéaire et suit les cours d’eau. En Pennsylvanie, des études de télémétrie effectuées sur le Moucherolle vert dans les milieux riverains ont révélé que les mâles s’éloignent de 910 m, en moyenne, de leurs territoires de nidification à la recherche d’autres femelles pour s’accoupler (hors couple) et que par conséquent, ils utilisent une grande partie des milieux riverains convenables (Wolfenden et al., 2005).

Pour ces raisons, l’habitat convenable se définit comme étant la forêt contiguë située dans le ravin (c.àd. du cours d’eau jusqu’à la partie supérieure de la berge); il s’étend, sur une distance allant jusqu’à 1 km en amont et en aval (y compris les affluents) du point d’observation ou jusqu’à la fin de l’habitat contigu, la première distance atteinte étant retenue.

7.1.1.2 Occupation de l’habitat convenable

Critère d’occupation de l’habitat convenable :
Habitat convenable pour lequel il existe des indices de nidification confirmée, probable ou possible du Moucherolle vert, pendant la période de reproduction, et ce, pour au moins deux années différentes de 1995 à 2009, et où au moins un de ces indices a été classé comme indiquant une nidification confirmée ou probable pour une année donnée dans la période entre 1995 et 2009.

Ce critère permet d’identifier les zones d’habitat convenable qui présentent des indices de territorialité intrasaisonnière (indice de nidification probable ou confirmée pour au moins une année) et de fidélité intersaisonnière (c.àd. que des Moucherolles verts sont retournés à la même zone d’habitat convenable plusieurs années). Le Moucherolle vert peut occasionnellement occuper l’habitat d’une zone précise pour une année seulement et ne jamais y retourner. Les indices de nidification trouvés dans une zone d’habitat convenable pendant au moins deux années indiquent toutefois que le site est suffisamment convenable pour justifier sa désignation comme habitat essentiel.

La définition des indices de nidification possible, probable ou confirmée est conforme aux codes normalisés utilisé pour les atlas des oiseaux nicheurs au Canada (tableau 5). L’observation d’un seul Moucherolle vert sans présence d’indice de nidification (p. ex. mâle chanteur, observations fortuites) n’est pas considérée comme un indice de nidification probable, étant donné que l’individu observé pourrait être à la recherche de territoires, ou qu’il pourrait être un oiseau nomade occupant de l’habitat convenable. Pour que le site soit considéré comme habitat essentiel, les indices de nidification confirmée ou probables doivent être obtenus dans le site à partir de sources sûres[8].

L’utilisation des mentions de nidification rassemblées sur une période de 15 ans (1995 à 2009) a été identifiée comme étant une fenêtre appropriée pour évaluer les tendances de la population de Moucherolles verts et pour être représentatif de l’utilisation actuelle de l’habitat de nidification. Cette période est celle qui correspond le mieux au record de longévité de 12 ans enregistré pour le Moucherolle vert (Twedt, 2008), une espèce qui fait preuve de fidélité aux sites de reproduction (Whitehead et Taylor, 2002). Elle constitue aussi le meilleur intervalle pour évaluer les tendances de la population compte tenu des programmes actuels de suivi du Moucherolle vert en Ontario.

Tableau 5. Codes normalisés de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (Cadman et al., 2007)
DESCRIPTION9
Nidification POSSIBLE
Individu chantant ou cris associés à la reproduction entendus pendant la période de reproduction de l’espèce dans un habitat de nidification convenable.
Espèce observée pendant sa période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.
Nidification PROBABLE
Couple observé pendant la période de reproduction de l’espèce dans un habitat de nidification convenable.
Territoire permanent présumé sur la base de l’observation de comportements territoriaux (p. ex. chants ou cris) ou de l’observation d’un oiseau adulte au même endroit, deux journées différentes à au moins une semaine d’écart pendant la période de reproduction de l’espèce, dans un habitat de nidification convenable.
Comportement nuptial impliquant un mâle et une femelle ou deux mâles (p. ex. parade, nourrissage, copulation).
Oiseau visitant un site de nidification probable.
Comportement agité ou cris d’alarme de la part d’un adulte indiquant la proximité du site de nidification ou des jeunes.
Plaque incubatrice observée chez une femelle adulte ou protubérance cloacale chez un mâle adulte.
Nidification CONFIRMÉE
Construction d’un nid ou transport de matériel de nidification.
Oiseau tentant de détourner l’attention en simulant une blessure ou par une autre parade de diversion.
Nid vide ayant été utilisé dans la période du relevé, ou coquilles d’œufs pondus dans cette même période. Utiliser ce code seulement lorsque le nid, ou les coquilles, sont bien visibles et reconnaissables.
Jeune ayant récemment quitté le nid ou jeune en duvet.
Adulte quittant ou gagnant un site de nidification probable et dont le comportement est révélateur d’un nid occupé (incluant les nids dont le contenu n’est pas visible).
Adulte transportant un sac fécal.
Adulte transportant de la nourriture pour un ou plusieurs jeunes pendant la période de reproduction.
Nid contenant un ou plusieurs œufs.
Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus).
7.1.1.3 Désignation de l’habitat essentiel du Moucherolle vert

L’habitat essentiel est désigné, dans le présent programme de rétablissement, comme étant la superficie d’habitat convenable (voir la section 7.1.1.1) actuellement connue comme étant occupée par le Moucherolle vert, conformément au critère d’occupation de l’habitat convenable défini à la section 7.1.1.2. Les zones ouvertes, y compris les champs, et les structures anthropiques en place telles que les routes ou les maisons sont exclues de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel exclut toutes les structures fabriquées par l’homme.

Les données disponibles (enregistrées jusqu’en 2009 inclusivement) permettent de désigner 28 sites comme habitat essentiel, la superficie totale de l’habitat essentiel étant estimée à 4 546 ha (annexe 2). Tous ces sites se trouvent sur à l’extérieur du territoire domanial es (parcs provinciaux, terres des offices de protection de la nature et terres privées). Il est prévu que l’habitat essentiel désigné fournira suffisamment d’habitat pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition, c’est-à-dire maintenir la population actuelle d’environ 35 à 50 couples répartis dans l’aire de répartition actuelle de l’espèce en Ontario. Au fur et à mesure que d’autres données seront disponibles, des sites d’habitat essentiel pourraient être ajoutés ou mieux circonscrits, là où ils rencontrent les critères pour la désignation de l’habitat essentiel, dans l’ensemble de l’aire de répartition de la population canadienne du Moucherolle vert.

La destruction est déterminée au cas par cas. Il y a destruction si une partie de l’habitat essentiel est détériorée, de façon temporaire ou permanente, d’une manière telle qu’il ne remplit plus son rôle lorsque l’espèce en a besoin. Sa destruction pourrait découler d’une ou de plusieurs activités ponctuelles ou des effets cumulatifs d’une ou de plusieurs activités dans le temps (Gouvernement du Canada, 2009).

Les activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel du Moucherolle vert sont, entre autres :

La LEP définit l’« habitat essentiel » comme étant l’« habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce ».

L’habitat essentiel de la Paruline à capuchon est désigné dans le présent programme de rétablissement fondant sur la meilleure information disponible (enregistrées jusqu’en 2009 inclusivement). Il est possible que d’autres zones d’habitat essentiel soient désignées dans de l’aire de répartition de l’espèce lorsque de nouvelles données seront disponibles sur la Paruline à capuchon en Ontario.

La désignation de l’habitat essentiel de la Paruline à capuchon est fondée sur deux critères : le caractère convenable de l’habitat et l’occupation sur plusieurs années par la Paruline à capuchon.

7.2.1.1 Habitat convenable

L’habitat convenable comprend les zones où se déroulent les activités essentielles du cycle de reproduction des individus (c.àd. parade nuptiale, défense du territoire, alimentation, nidification et élevage). L’habitat convenable comprend des forêts matures, décidues ou mixtes, qui sont contiguës et dont le couvert présente des ouvertures ayant créées par la chute d’arbres ou la coupe sélective. Il a également été démontré que l’habitat convenable est caractérisé par une végétation dense au sol (c.àd. une strate arbustive à moins d’un mètre du sol) et de grands arbres matures (diamètre à hauteur de poitrine > 38 cm) (Whittam et al., 2002).

L’habitat convenable se compose de forêts contiguës. Une forêts est considérée comme contiguë lorsque les parcelles sont interreliées. Les parcelles séparées par des structures anthropiques, par exemple des routes de gravier municipales, des chaussées non entretenues et des lignes de services publics, ne sont pas considérées comme contiguës.

7.2.1.2. Occupation de l’habitat convenable

Critère d’occupation de l’habitat convenable :
Habitat convenable pour lequel il existe des indices de nidification confirmée ou probable de la Paruline à capuchon, pendant la période de reproduction, et ce, pour au moins deux années différentes entre 2000 et 2009.

Ce critère permet d’identifier les zones d’habitat convenable qui présentent des indices de nidification pendant une période de reproduction (indices de nidification probable ou confirmée pour une année donnée) et de fidélité intersaisonnière (c.-à-d. un habitat convenable où la Paruline à capuchon est retournée pour se reproduire plusieurs années). La Paruline à capuchon peut occasionnellement occuper de l’habitat d’une zone précise pour une année seulement et ne jamais y retourner. Les indices de nidification trouvés dans une zone d’habitat convenable pendant au moins deux années indiquent toutefois que le site est suffisamment convenable pour justifier sa désignation comme habitat essentiel.

La définition des indices de nidification possible, probable ou confirmée est conforme aux codes normalisés utilisés dans les atlas des oiseaux nicheurs du Canada (tableau 5). L’observation de Parulines à capuchon sans présence d’indices de nidification (p. ex. mâle chanteur, observations fortuites) n’est pas considérée comme une indication de nidification probable, étant donné que l’individu observé pourrait être à la recherche de territoires, ou qu’il pourrait être un oiseau nomade occupant des zones d’habitat convenable. Pour que le site soit considéré comme habitat essentiel, les indices de nidification confirmée ou probable doivent être obtenus dans le site à partir de sources sûres[10].

L’utilisation des mentions de nidification rassemblées sur une période de 10 ans (2000 à 2009) a été identifiée comme étant une fenêtre appropriée pour la Paruline à Capuchon car son habitat est éphémère, avec des ouvertures dans le couvert forestier devenant convenables environ trois ans après leur création et le demeurant pendant environ dix ans. Whittam et al., (2002) ont constaté que l’âge des ouvertures dans les sites de nidification de la Paruline à capuchon varie de 1 à 14 ans, avec un écart d’âge moyen de 6,2 et de 7,6 ans, en 1999 et en 2000 respectivement. Toute mention dépassant l’écart de 10 ans devra être validée afin de s’assurer de la présence continue d’habitat convenable et de l’utilisation du site par la Paruline à capuchon.

7.2.1.3 Désignation de l’habitat essentiel de la Paruline à capuchon

L’habitat essentiel est désigné, dans le présent programme de rétablissement, comme étant la superficie d’habitat convenable (voir la section 7.2.1.1) actuellement connue comme étant occupée par la Paruline à capuchon, conformément au critère d’occupation de l’habitat convenable défini à la section 7.2.1.2. Les zones ouvertes, y compris les champs, et les structures anthropiques en place telles que les routes ou les maisons sont exclues de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel exclut toutes les structures fabriquées par l’homme.

Les données disponibles (enregistrées jusqu’en 2009 inclusivement) permettent de désigner 56 sites comme habitat essentiel, la superficie totale de l’habitat essentiel étant estimée à 9 055 ha (annexe 3). Tous ces sites se trouvent à l’extérieur du territoire domanial (parcs provinciaux, terres des offices de protection de la nature et terres privées). Il est prévu que l’habitat essentiel désigné fournira suffisamment de d’habitat pour atteindre l’objectif en matière de population et de répartition, qui est fixé à 500 couples. Au fur et à mesure que d’autres données seront disponibles, des sites d’habitat essentiel pourraient être ajoutés ou mieux circonscrits, là où ils rencontrent les critères pour la désignation de l’habitat essentiel, dans l’ensemble de l’aire de répartition de la population canadienne de la Paruline à capuchon.

La destruction est déterminée au cas par cas. Il y a destruction si une partie de l’habitat essentiel est détériorée, de façon temporaire ou permanente, d’une manière telle qu’il ne remplit plus son rôle lorsque l’espèce en a besoin. Sa destruction pourrait résulter d’une ou de plusieurs activités ponctuelles ou des effets cumulatifs d’une ou de plusieurs activités dans le temps.

Les activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de la Paruline à capuchon comprennent, entre autres :

Les indicateurs de rendement énoncés ci-dessous permettent de décrire et de mesurer les progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. Les indicateurs présentés dans les plans d’action subséquents serviront de repères pour mesurer le progrès vers la mise en œuvre du programme de rétablissement.

Les progrès accomplis vers la mise en œuvre du programme de rétablissement seront mesurés en fonction des indicateurs de rendement suivants, tous les cinq ans :

Les progrès accomplis vers la mise en œuvre du programme de rétablissement seront mesurés en fonction des indicateurs de rendement suivants, tous les cinq ans :

Un ou plusieurs plans d’action seront publiés dans le Registre public des espèces en péril pour le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon d’ici décembre 2016.

Badzinski, D. 2010. Pages 524-525 dans Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005. (M.D. Cadman, D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier, éd.), Études d’Oiseaux Canada, Environnement Canada, Ontario Field Ornithologists, Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et Ontario Nature, Toronto (Ontario).

BirdLife International (en anglais seulement). 2010a. Species factsheet: Empidonax virescens. (Téléchargé le 7 septembre 2010)

BirdLife International (en anglais seulement). 2010b. Species factsheet: Wilsonia citrina.(Téléchargé le 7 septembre 2010)

Blake, J.G., et J.R. Karr, Breeding birds of isolated woodlots: area and habitat relationships, Ecology 68 (1987), p. 1724-1734.

Burke, D. 2007. Comparison of habitat features at nest sites and post-fledgling use of sites for Acadian Flycatcher and Hooded Warbler, manuscrit provisoire, 11 p.

Burke, D. Effects of forest management on Hooded Warblers and Acadian Flycatchers in Ontario, rapport inédit préparé pour le Service canadien de la faune – Ontario. Environnement Canada, p. 22.

Cadman, M.D, D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier (éd.). 2010. Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005, Études d’Oiseaux Canada, Environnement Canada, Ontario Field Ornithologists, Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et Ontario Nature, Toronto (Ontario).

Carson, J., D. Badzinski, D. Graham et J. McCracken. 2003. The 2002 southern Ontario Hooded Warbler/Acadian Flycatcher survey. Rapport pour le Programme d’intendance de l’habitat d’Environnement Canada, Études d’Oiseaux Canada, Port Rowan, Ontario, 15 p. plus annexes.

Chase, J.F. et J.J. Walsh. 2006. Urban effects on native avifauna: a review. Landscape and Urban Planning 74:46-69

COSEPAC. 2010. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Moucherolle vert (Empidonax virescens) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, x + 44p.

Eaton, S.W. 1988. Hooded warbler, page 418 dans The Atlas of the Breeding Birds in New York State (R.F. Andrle, et J.R. Carroll, éd.), Cornell University Press, Ithaca (New York)

Environnement Canada. 2004. Quand l’habitat est-il suffisant? Cadre d’orientation pour la revalorisation de l’habitat dans les secteurs préoccupants des Grands Lacs, deuxième édition, Environnement Canada, Service canadien de la faune, Ottawa (Ontario), 80 p.

Études d’Oiseaux Canada (en anglais seulement), août 2003.

Evans Ogden, L.J., et B.J. Stutchbury. 1994. Hooded Warbler (Wilsonia citrina), dans The Birds of North America, N° 110 (A. Poole, et F. Gill, éd.). The Academy of Natural Sciences, Philadelphia, Pennsylvania; et The American Ornithologists’ Union, Washington D.C.

Flaxman, M. 2003. Habitat Identification and Mapping for the Acadian Flycatcher, Hooded Warbler and Prothonotary Warbler in Southern Ontario, Fonds interministériel pour le rétablissement, projet n° 31, 2002-2003; Centre national de la recherche faunique, Service canadien de la faune, Environnement Canada, Ottawa (Ontario).

Freemark, K., et B. Collins. 1992. Landscape ecology of birds breeding in temperate forest fragments, pages 443-454 dans Ecology and Conservation of Neotropical Migrant Landbirds (J. Hagan et D. Johnston, éd.), Smithsonian Institution Press, Washington D.C.

Freemark, Kathryn. 1999. Area sensitivity and thresholds for birds in fragmented hardwood forests. Service canadien de la faune, Hull (Québec).

Friesen, L.E., P.F.J. Eagles et R.J. MacKay. 1995. Effects of residential development on forest-dwelling neotropical migrant songbirds. Conservation Biology 9:1408-1414.

Friesen, L., M. Cadman, P. Carson, K. Elliott, M. Gartshore, D. Martin, J. McCracken, J. Oliver, P. Prevett, B.J.M. Stutchbury, D. Sutherland et A. Woodliffe. 2000. Plan national de rétablissement du Moucherolle vert (Empidonax virescens) et de la Paruline à capuchon (Wilsonia citrina), Plan national de rétablissement no 20, Rétablissement des espèces canadiennes en péril (RESCAPÉ), Ottawa (Ontario), 37 p.

Friesen, L., et M. Stabb. 2001. Préservons les forêts caroliniennes de l’Ontario – Préservons les oiseaux chanteurs en voie de disparition, « Les Moucherolles verts et les Parulines à capuchon », préparé par Études d’Oiseaux Canada, l’Équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon et Environnement Canada - Service canadien de la faune.

Gartshore, M.E. 1988. A summary of the breeding status of Hooded Warblers in Ontario. Ontario Birds 6:84-99.

Gouvernement du Canada. 2009. Politiques de la Loi sur les espèces en péril : cadre général de politiques [ébauche], Loi sur les espèces en péril, Séries de politiques et de lignes directrices, Environnement Canada, Ottawa, 42 p.

Heagy, A. 2008. Update COSEWIC status report on Acadian Flycatcher. Préparé pour le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

Heagy, A., et D. Badzinski. 2008. 2007 Surveys of Acadian Flycatcher & Hooded Warbler Habitat in Southern Ontario, rapport inédit préparé pour l’équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon, avril 2008, 16 p.

Heagy, A., et D. Badzinski. 2006. Productivity, Population Size and Demographics of Hooded Warbler in St. Williams Forest, Ontario, rapport inédit préparé pour le Service canadien de la faune - Ontario, Environnement Canada.

Heagy, A., D. Martin et J. McCracken. 1997. Acadian Flycatcher and Hooded Warbler Recovery Activities: 1997 Field Surveys in Southwestern Ontario, rapport inédit, Fonds de rétablissement des espèces canadiennes en péril, Fonds mondial pour la nature (Canada) et Service canadien de la faune. Long Point Bird Observatory, Port Rowan (Ontario), 19 p. plus annexes.

Kluza, D.A., C.R. Griffin et R.M. DeGraaf. 2000. Housing developments in rural New England: effects on forest birds. Animal Conservation 3:15-26.

Manke, R.G., et T.A. Gavin. 2000. Breeding bird density in woodlots: effects of depth and buildings at the edges. Ecological Applications 10:598-611.

Martin, D. 2007. « Moucherolle vert », pages 344-345 dans Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005. (M.D. Cadman, D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier, éd.), Études d’Oiseaux Canada, Environnement Canada, Ontario Field Ornithologists, Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et Ontario Nature, Toronto (Ontario).

Martin, D. ACFL Survey Activities in 2005, rapport inédit présenté à l’équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon, 3 p.

Martin, D. ACFL Surveys and Stewardship Activities in 2004, rapport inédit présenté à l’équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon. 4 p.

Martin, D. 2003 ACFL Summary and Highlights, rapport inédit présenté à l’équipe de rétablissement du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon, 4 p.

Martin, D. ACFLs in Elgin, Middlesex and Chatham-Kent: 2001 Summary Report presented to Lyle Friesen, Service canadien de la faune. 3 p.

Matthews, S.N., R.J. O’Connor, L.R. Iverson et A.M. Prasad. 2004. Atlas of Climate Change Effects in 150 Bird Species of the Eastern U.S. General Technical Report NE-318, Forest Service, U.S. Department of Agriculture, 46 p.

McCracken, J., D. Martin, I. Bisson, M. Gartshore et R. Knapton. 1998. 1998 Surveys of Acadian Flycatchers and Hooded Warblers in Ontario, rapport inédit présenté au Service canadien de la faune, région de l’Ontario, et dans le cadre du programme Action 21 d’Environnement Canada. Études d’Oiseaux Canada, Port Rowan (Ontario), 19 p. plus annexes.

Melles, S. 2004. Hooded Warbler Landscape Connectivity and Small Forested Patch Usage Study, rapport inédit préparé pour le Service canadien de la faune – Ontario, Environnement Canada.

MRNO (Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario). 2000. A Silviculture Guide to Managing Southern Ontario Forests, Version 1.1, Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, Toronto (Ontario), 648 p

NatureServe. 2009. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application Web] (en anglais seulement). Version 4.7. NatureServe, Arlington (Virginia), (consulté le 17 juillet 2009).

Norris, D.R., et d B.J.M. Stutchbury. 2001. Extraterritorial movements of a forest songbird in a fragmented landscape, Conservation Biology 15:729-736.

Peterjohn, B.G., et D.L. Rice. 1991. The Ohio Breeding Bird Atlas. Division of Natural Areas and Preserves, Ohio Department of Natural Resources, Columbus (Ohio), 416 p.

Rich, T.D., C.J. Beardmore, H. Berlanga, P.J. Blancher, M.S.W. Bradstreet, G.S. Butcher, D.W. Demarest, E.H. Dunn, W.C. Hunter, E.E. Iñigo-Elias, J.A. Kennedy, A.M. Martell, A.O. Panjabi, D.N. Pashley, K.V. Rosenberg, C.M. Rustay, J.S. Wendt et T.C. Will. 2004. Partners in Flight North American Landbird Conservation Plan, Cornell Laboratory of Ornithology, Ithaca (New York).

Riley, J.L., et P. Mohr. 1994. The Natural Heritage of Southern Ontario’s Settled Landscapes, Science and Technology Transfer Technical Report TR-001,ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, Toronto (Ontario).

Robbins, C.S. 1979. Effect of forest fragmentation on bird populations, pages 198-212 dans Management of North Central and Northeastern Forests for Gamebirds (R.M. DeGraaf et K.E. Evans, éd.), General Technical Report NC-51, North Central Forest Experiment Station, Forest Service, U.S. Department of Agriculture, St. Paul (Minnesota).

Ross, R.D. 2000. Update COSEWIC Status Report on the Hooded Warbler Wilsonia citrina in Canada, rapport inédit préparé pour le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa (Ontario), 9 p.

Rush, S.A., et B.J.M. Stuchbury. 2008. Survival of fledgling Hooded Warblers (Wilsonia citrina) in small and large forest fragments. The Auk 125:183-191.

Salwasser, H., S.P. Mealy et K. Johnson. 1984. Wildlife population viability: a question of risk. Transactions of the North American Wildlife and Natural Resources Conference 49:421-439.

Sauer, J. R., J. E. Hines et J. Fallon. 2008. The North American Breeding Bird Survey, Results and Analysis 1966-2007, Version 5.15.2008, USGS Patuxent Wildlife Research Center, Laurel (Maryland).

Sauer, J.R., J.E. Hines et J. Fallon. 2005. The North American Breeding Bird Survey, Results and Analysis 1966–2004, Version 2005.2, Patuxent Wildlife Research Center, U.S. Geological Survey, Laurel (Maryland).

Stutchbury, B. 2007. Silence of the Songbirds, HarperCollins, Toronto (Ontario).

Stutchbury, B. J. M., T. E. Pitcher, D. R Norris, E. M. Tuttle et R.A. Gonser. 2005. Does male extra-territory foray effort affect fertilization success in hooded warblers (Wilsonia citrina), Journal of Avian Biology 36:471-477.

Sutherland, D.A., et M.E. Gartshore. 1987. Hooded Warbler, Wilsonia citrina, page 418 dans Atlas of the Breeding Birds of Ontario (M.D. Cadman, P.F.J. Eagles et F.M. Helleiner, éd.). University of Waterloo Press, Waterloo (Ontario). 619 p. (cette édition est disponible en anglais seulement).

Tischendorf, L. 2003. The Acadian Flycatcher: population viability and critical habitat in southern Ontario, Canada, projet du Fonds interministériel pour le rétablissement, Centre national de la recherche faunique, Service canadien de la faune, Environnement Canada, Ottawa (Ontario).

Twedt, D.J. 2008. Longevity Records for Acadian Flycatcher and White-eyed Vireo following Prescribed Timber Harvest, North American Bird Bander Vol. 33, n° 2.

Walkinshaw, L.H., et R. Brewer. 1991. Acadian Flycatcher, pages 282-283 dans The Atlas of Breeding Birds of Michigan (R. Brewer, G.A. McPeek et R.A. Adams, éd.), Michigan State University Press, East Lansing (Michigan).

Whitehead, D.R., et T. Taylor. 2002. Acadian Flycatcher (Empidonax virescens), dans The Birds of North America, N° 614 (A. Poole, et F. Gill, éd.), The Birds of North America, Inc., Philadelphie (Pennsylvanie).

Whittam, R.M., J.D. McCracken, C.M. Francis et M.E. Gartshore. 2002. The effects of selective logging on nest-site selection and productivity of Hooded Warblers (Wilsonia citrina) in Canada. Revue canadienne de zoologie 80:644-654.

Woolfenden, B.E., B.J.M. Stutchbury et E.S. Morton. 2005. Male Acadian Flycatchers, Empidonax virescens, obtain extrapair fertilizations with distant females, Animal Behaviour 69:921-929.

Woolfenden, B., et B. Stutchbury. 2004. Acadian Flycatcher habitat selection in south-western Ontario, rapport provisoire pour la réunion de l’équipe de rétablissement, 2 novembre 2004.

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Les activités de rétablissement visant à protéger de grandes étendues de forêt mature pour le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon auront des répercussions bénéfiques pour d’autres espèces ayant besoin d’un habitat semblable (tableau 10).

Liste des espèces qui devraient tirer profit des activités de rétablissement visant le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon, compte tenu des mentions d’occurrence confirmée dans les sites occupés par les deux espèces visées.

Nom commun Nom scientifique (latin) Statut selon le COSEPAC
Paruline orangée Protonotaria citrea Espèce en voie de disparition
Paruline azurée Dendroica cerulea Espèce préoccupante
Paruline hochequeue Seiurus motacilla Espèce préoccupante
Buse à épaulettes Buteo lineatus Espèce non en péril
Petit polatouche Glaucomys volans Espèce non en péril
Salamandre de Jefferson Ambystoma jeffersonianum Espèce menacée
Châtaignier d’Amérique Castanea dentata Espèce en voie de disparition
Ginseng à cinq folioles Panax quinquefolius Espèce en voie de disparition
Magnolia acuminé Magnolia acuminata Espèce en voie de disparition
Isotrie verticillée Isotria verticillata Espèce en voie de disparition
Triphore penché Triphora trianthophora Espèce en voie de disparition
Mûrier rouge Morus rubra Espèce en voie de disparition
Aster fausse-prenanthe Aster prenanthoides Espèce menacée
Smilax à feuilles rondes Smilax rotundifolia Espèce menacée
Aster à rameaux étalés Aster divaricatus Espèce menacée

Le Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon partagent leur habitat avec de nombreuses autres espèces, notamment d’autres espèces en péril. Certaines des activités de rétablissement proposées auront des retombées positives pour l’environnement en général et devraient être avantageuses pour d’autres espèces indigènes sympatriques. Toutefois, il se pourrait que ces activités aient des conséquences sur les espèces dont les besoins diffèrent de ceux du Moucherolle vert ou de la Paruline à capuchon. Par conséquent, il est important que les activités de gestion de l’habitat pour le Moucherolle vert et la Paruline à capuchon soient élaborées dans la perspective de l’écosystème en élaborant, avec la contribution des compétences responsables des plans visant plusieurs espèces, des programmes de rétablissement axés sur l’écosystème et des plans de gestion régionaux qui prennent en considération les besoins de multiples espèces, y compris d’autres espèces en péril.

Beaucoup des activités d’intendance et d’amélioration de l’habitat effectuées dans l’intérêt du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon seront mises en œuvre par le biais des programmes de rétablissement axés sur l’écosystème existants, qui ont déjà tenu compte des besoins d’autres espèces en péril.

Municipalité Nom du site Centre géographique des sites d’habitat essentiel11
Taille (ha)12
Zone Abscisse Ordonnée
Brant Marécage Oakland 17 551238 4768841 409
Chatham-Kent Ruisseau Clear 17 442066 4700693 15
Chatham-Kent Parc provincial Rondeau 17 429965 4682369 130
Elgin Big Otter James Road 17 512815 4730886 156
Elgin Bois Copenhagen 17 501628 4723995 43
Elgin Escarpement Hawk 17 485392 4724004 68
Elgin Ruisseau Rush 17 500171 4724872 23
Elgin South Otter – partie amont 17 520231 4724554 65
Elgin Complexe forestier Springwater 17 498125 4732107 192
Essex Réserve naturelle Spring Garden 17 330731 4680798 52
Hamilton Vallée Dundas – sud-ouest 17 579637 4786312 217
Lambton Forêt du comté de Lambton 17 426669 4785566 321
Middlesex Bois de County Line – est 17 432021 4731827 31
Middlesex Bois de County Line – sud 17 431261 4730501 100
Middlesex Bois de County Line – ouest 17 431364 4731934 34
Middlesex Skunk’s Misery – centre 17 433518 4721378 82
Middlesex Skunk’s Misery – centre-nord 17 433363 4722596 267
Middlesex Skunks Misery – nord-est 17 434776 4724149 186
Middlesex Skunk’s Misery – sud-est 17 434337 4720846 138
Norfolk Bois Backus – bloc nord 17 541832 4724332 265
Norfolk Bois Backus – bloc sud 17 542144 4723032 307
Norfolk Parcelle Burwell 17 528657 4724231 152
Norfolk Vallée du ruisseau Deer 17 536397 4727032 169
Norfolk South Walsingham – bloc sud-ouest 17 536300 4719576 249
Norfolk Spooky Hollow Turkey Point
First Concession – est
17 554669 4730253 324
Norfolk Turkey Point Bluff – sud-ouest 17 553935 4726671 140
Norfolk Complexe forestier Ungers Corners 17 547381 4727533 191
Norfolk Parcelle Wilson 17 535695 4720695 219
Municipalité Nom du site Centre géographique des sites d’habitat essentiel11
Taille (ha)12
Zone Abscisse Ordonnée
Elgin Big Otter James Road 17 512815 4730886 156
Hamilton Vallée Dundas – nord-ouest 17 579196 4787358 67
Hamilton Vallée Dundas – sud-est 17 580905 4786474 146
Hamilton Vallée Dundas – sud-ouest 17 579637 4786312 217
Hamilton North Shore Cootes Paradise 17 588050 4792528 138
Lambton Forêt du comté de Lambton 17 426669 4785566 321
Middlesex Bois de County Line – est 17 432021 4731827 31
Middlesex Bois de County Line – ouest 17 431364 4731934 34
Middlesex Skunk’s Misery – centre-est 17 435281 4723173 64
Middlesex Skunk’s Misery – centre-nord 17 433363 4722596 267
Middlesex Skunk’s Misery – nord-est 17 434776 4724149 186
Middlesex Skunk’s Misery – sud-ouest 17 432199 4721113 94
Niagara Bois Bay 17 654937 4746757 206
Niagara Forêt Effingham 17 637891 4771252 87
Niagara Vallée Fonthill Sandhill 17 640429 4768666 116
Niagara Holloway Bay Road 17 653592 4747702 53
Niagara Escarpement du Niagara – Section de Beamsville 17 626809 4778657 155
Niagara Escarpement du Niagara – Section de Wolverton 17 612063 4783279 139
Niagara Aire de conservation St. John’s 17 639743 4769539 73
Norfolk Parcelle Abbot-Townsend 17 529831 4740232 160
Norfolk Bois Backus – bloc nord 17 541832 4724332 265
Norfolk Bois Backus – bloc sud 17 542144 4723032 307
Norfolk Parcelle Barrett-Sanderson 17 541855 4725770 73
Norfolk Bill’s Corner 17 552485 4740186 177
Norfolk Parcelle Buchner Mason 17 548166 4726695 181
Norfolk Bois Cultus – bloc du centre 17 529754 4723096 235
Norfolk Bois Cultus – bloc est 17 530978 4722036 219
Norfolk Vallée du ruisseau Deer 17 536397 4727032 169
Norfolk Forêt du comté Elmer Connell 17 545279 4742235 70
Norfolk Fishers Glen 17 556870 4730600 105
Norfolk Parcelle Jackson 17 531825 4725401 57
Norfolk Lake Erie Farms 17 535018 4722098 199
Norfolk Parcelle Landon – sud 17 550484 4737500 204
Norfolk Forêt Langton – nord 17 534557 4734069 32
Norfolk Parcelle Lefebvre 17 541001 4725094 26
Norfolk Forêt du comté de North Walsingham NW3 17 533030 4733920 26
Norfolk Forêt Pinegrove – nord-est 17 544745 4738217 211
Norfolk Forêt Pinegrove – nord-ouest 17 543444 4738113 15
Norfolk South Walsingham – bloc sud-est 17 537425 4721111 68
Norfolk South Walsingham – bloc sud-ouest 17 536300 4719576 249
Norfolk Spooky Hollow Turkey Point
First Concession – est
17 554669 4730253 324
Norfolk Forêt de St. Williams - bloc nord 17 543162 4728310 446
Norfolk Forêt de St. Williams – bloc sud-est 17 544969 4727849 132
Norfolk Forêt de St. Williams – bloc sud-ouest 17 543415 4726892 248
Norfolk Turkey Point First Concession – ouest 17 552390 4729039 234
Norfolk Turkey Point Second Concession – ouest 17 551859 4730069 113
Norfolk Complexe forestier Ungers Corners 17 547381 4727533 191
Norfolk Ruisseau Venison – sud 17 534554 4723407 132
Norfolk Bois de Vittoria Road 17 545067 4730830 76
Norfolk Forêt Walsh – nord-est 17 547991 4734361 280
Norfolk Forêt Walsh – sud-est 17 548041 4733079 173
Norfolk Ouest du bois Backus 17 540193 4723880 8
Norfolk Parcelle Wilson 17 535695 4720695 219
Norfolk Yuell Road – est 17 546914 4738518 135
Oxford Happy Valley – est 17 611964 4869036 541
Oxford Happy Valley – ouest 17 610330 4869084 207

1 COSEPAC – Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

2 Carte préparée par Andrew Couturier, Études d’Oiseaux Canada. Source : Cadman et al., 2007.

3 Boisés de 10 hectares ou plus, rapprochés les uns des autres.

4 Carte préparée par Andrew Couturier, Études d’Oiseaux Canada. Source : Cadman et al., 2007.

5 La coupe au diamètre minimal comprend l’enlèvement de tous les arbres dont le diamètre dépasse une limite préétablie. La limite de diamètre, dans les forêts décidues de l’est, est traditionnellement de 30,5 cm.

6 La coupe sélective consiste à enlever une proportion d’arbres sur pied, en respectant des limites définies de taille minimale des arbres ou de nombre minimal de grands arbres qui doivent rester intacts. La coupe sélective permet la régénération des forêts après les périodes de récolte sélective et entre ces périodes, et crée une structure forestière semblable à celle formée par un mélange naturel d’âge des arbres. L’impact écologique sur les forêts et leur durabilité à long terme dépendent de la mise en œuvre et du respect de spécifications applicables au type de forêt, de l’historique de coupe ainsi que d’autres utilisations de la zone forestière.

7 Même si les stratégies de rétablissement générales visent les deux espèces, les activités de gestion précises devront tenir compte de toutes les espèces en péril à un endroit donné, plus particulièrement des espèces plus préoccupantes sur le plan de la conservation.

8 Les sources sûres peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter : les données provenant du Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario, les données provenant de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, les observations effectuées par des spécialistes reconnus des espèces, les observations effectuées par des ornithologues amateurs reconnus avec photographies à l’appui, les rapports de relevés du MRNO, du SCF ou d’EOC.

9 La période de reproduction du Moucherolle vert et de la Paruline à capuchon, dans le sud de l’Ontario, commence au début de mai et se termine à la fin d’août.

10 Les sources sûres peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter : les données provenant du Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario, les données provenant de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, les observations effectuées par des spécialistes reconnus des espèces, les observations effectuées par des ornithologues amateurs reconnus avec photographies à l’appui, les rapports de relevés du MRNO, du SCF ou d’EOC.

11 Le centre de certains sites de forme irrégulière peut se trouver à l’extérieur des limites de ces sites.

12 La taille du site est approximative.

Détails de la page

Date de modification :